En passant par la Touraine

Après la Champagne, et avant la Normandie, le chemin de nos vacances s'est arrêté en Touraine. Entrer en Touraine, c'est ouvrir un livre d'histoire, dont les images nous émerveillent à chaque détour de la route, à chaque méandre du fleuve...

C'est aussi une campagne coquette, sereine aux villages fleuris. Les façades des maisons sont souvent en "tuffeau" cette pierre très blanche, lumineuse. Des fleurs ou des pierres, on ne sait lesquelles mettent les autres en valeur, réalisant une belle harmonie.

Quand nos hôtes sont férus d'histoire, on revisite avec eux l'Histoire de France et la généalogie des rois ;-). Entrons à leur suite dans la Collégiale Saint-Ours de Loches. C'est là qu'on peut voir le tombeau de marbre d'Agnès Sorel, la favorite de Charles VII, tout en délicatesse.

Le fils de Charles VII quant à lui, le roi qui marqua la mémoire de tant d'écoliers, c'est Louis XI. C'est à Loches aussi, dans cette Tour Neuve qui le fut au XVe siècle, qu'il exerça ses "talents" de geôlier .


Sur une petite route de campagne, un château aussi charmant que son nom "Montpoupon"

Montrichard ensuite, dont il faut s'appliquer à prononcer le T puis le R... Cette maison s'appelle la Maison de l'Ave Maria, et abrite l'Office de Tourisme. Elle est recouverte de tuiles de châtaignier.


Voici la maison la plus ancienne de cette petite ville, elle date du XIIe siècle.


Dans celles-ci, des bureaux sont à louer... Ca donne envie de devenir tourangelle...

Des moutons et des ballons, dans le ciel de Touraine.

Le lendemain, le ciel hélas n'était plus avec nous. Et la visite de Chenonceau (le château de la Loire... construit sur un bras du Cher !), dans la commune de Chenonceaux, se fit dans un camaïeu de gris... Pas terrible pour les photos, d'autant que plusieurs façades du château s'ornent d'échafaudages. Bon, nous reviendrons une autre fois, quand le château se sera fait une beauté, au printemps ou à l'automne pour éviter la foule, et sous un beau soleil... D'ailleurs nous n'avons pas encore visité le 2e étage et la fameuse chambre noire de Louise de Lorraine.

Dans les dépendances du château, un parc aux ânes accueille quelques représentants de la race qui mériteraient qu'on s'occupe un peu mieux d'eux... Il y a même un baudet du Poitou.

Suite de la visite à Amboise, avec le Clos Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci. C'est très émouvant de se trouver dans les pas d'un si grand homme... A cause d'un prix que j'ai trouvé prohibitif, je ne suis pas allée voir les "derniers dessins" du Maître, qui sont exposés au Clos-Lucé jusqu'en janvier 2010. Sauf erreur de ma part, ils devraient passer par Paris ensuite, je les y retrouverai.

Une phrase parmi beaucoup d'autres, dispersées dans "sa maison" : "Qui te pousse, ô homme, à abandonner ton logis de la ville, à laisser tes parents et tes amis, et à te rendre dans des lieux champêtres, par monts et par vaux, sinon la beauté naturelle du monde, dont, si on y réfléchit, tu ne jouis que par la vue ?" Léonard de Vinci