lundi 23 mars 2009

Retour de Prévert

En sortant de l'expo Prévert , je me suis offert les numéros de Elle, dans lesquels avaient paru les premiers chapitres d' Enfance, en septembre 1959. Ce manteau que vous avez admiré est une création Nina Ricci.



Plaisir de découvrir les souvenirs de Prévert comme les lectrices d'il y a cinquante ans...





Mais aussi des articles édifiants, 50 ans avant les sauvageons et les banlieues au karcher. "Ils ont 14 ou 16 ans, ils sèment la terreur sur leur chemin et ils inquiètent les pouvoirs publics"... On s'y croirait, sauf que les blousons noirs parlent comme ça : "Ma mère s'est mal conduite" , "Je ne savais que faire de mes jouets".... Formules que les protagonistes de "Entre les murs" ou "La journée de la jupe" ne comprendraient sans doute pas...


Nous avions parlé de la Dauphine/Ondine ici

Dans ce numéro de Elle, la Dauphine fait sa star, sur les pavés de Sannois, dont les rues sont "coupées de cassis brutaux" :-))

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La p'tite phrase du jour : "La nostalgie que nous avons des pays que nous ne connaissons pas n'est peut-être que le souvenir de régions parcourues en des voyages antérieurs à cette vie." Jules Renard

8 commentaires:

  1. Le manteau présenté sur la couverture est superbe.

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  2. Que du bonheur : Prévert, magnifique poète j'adore les poèmes "le cancre" et "le bruit de l'oeuf dur"
    Les blousons noirs, j'ai connus ce temps là des blousons de cuir, des petites motos au siège allongé qu'on appelait "Paloma" des bottines à bout pointu. Ils étaient loin d'être redoutables....
    Souvenirs de Dauphine, mon cousin avait cette voiture, quand le coffre était vide il fallait mettre un sac de sable dedans, sinon la voiture se retournait. Mon oncle avait une 203 grise avec une poupée gagnée à la vogue sur la plage arrière.
    C'est un plaisir émouvant que celui de te lire on ouvre la boîte à souvenirs.....merci

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  3. En plus Lulu a dit qu'elle aimait bien le manteau, moi je trouve la mode des années 50 splendide, avec des formes très structurées. En ce moment on revoit des paletots en forme "pagode" avec de gros boutons, moi je trouve ça magnifique.

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  4. Canotte, je suis ravie que la "boîte à souvenirs" s'ouvre pour d'autres que moi. Un sac de sable dans la Dauphine, quelle histoire !

    Vous m'avez devancée toutes les deux, un prochain article montrera la mode de cette époque :-) Belles matières, belles coupes... qui ont tendance à revenir.

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  5. Hola Odile,
    J'avais une peur de monter dans cette voiture!
    Mon oncle en avait une et il disait toujours qu'elle "ne tenait pas la route"! Je ne sais pas trop ce que cela représentait dans mon imaginaire mais j'ai le souvenir très net d'avoir été terrorisée chaque fois que je devais voyager avec lui en Dauphine.

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  6. Bonjour Henriette, Voilà qui explique le "sac de sable" dans le coffre du cousin de Canotte :-)

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  7. A l'époque comme aujourd'hui, les "vrais durs" ne portaient pas de blouson noir...comme les "méchants", "en vrai", ne sont pas assez cons pour mettre des Ray-ban et montrer tout c'qu'ils ont à cacher (dixit Gainsbourg) ;-)

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  8. C'est vrai Chic : par ici, les durs se baladent en sweet-shirt informe !

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