mercredi 25 mars 2009

Revue de pub

Avant de partir vers d'autres cieux, encore un petit tour de nostalgie des sixties... ou presque. Le manteau Nina Ricci vous a plu. Voici d'autres créations, des lainages écossais lumineux de Chanel ou Lanvin


Les réclames vantent des marques qui, pour beaucoup, existent encore... La mode est un éternel recommencement :



Les p'tites filles des pubs portent les mêmes robes "fait main" que les p'tites filles des villes ;-)

Le "bon magique" du magazine Elle existait déjà... Mais il faut croire que les lectrices ont singulièrement changé de centres d'intérêt ! Au lieu des "minirobes en maille mousseuse" et autres "cuissardes en agneau" de 2009, grâce au bon magique, on pouvait devenir l'heureuse propriétaire d'une "robe de maison" (chez nous, on appelait ça une blouse !), et d'une splendide table à repasser...



Il y avait aussi la pub Duralex... entreprise chère à Lulu sorcière et à Canotte :-)) J'ai pas trouvé le petit verre de la cantine, mais j'ai trouvé les assiettes !


En septembre 59, on retrouve aussi LA Panhard PL17, qu'on avait vue ici ! Ce qui nous permet de confirmer que les voitures de l'époque étaient de "grande contenance", précurseurs de nos monospaces mais... sans ceinture de sécurité ! 6 passagers, rien que ça.


Image Hosted by ImageShack.us

La p'tite phrase du jour : "Merci Monsieur Ségalo, ça c'est du meuble, ça c'est du meuble"

10 commentaires:

  1. la petite fille à gauche sur la photo (la plus petite), j'ai l'impression que c'est moi... j'ai eu la même coiffure, la même tenue et les mêmes gants blancs ... et les photos me rappellent celles des catalogues que nous feuilletions chez la couturière, avec ma mère, quand nous allions choisir un "modèle" pour la confection d'un manteau ou d'une robe ...

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour ces petits flash back Odile. J'aime beaucoup le style de ces années là. Depuis peu, je m'en inspire même pour me fringuer. Chemise blanche, gilet gris et blouson aviateur noir, cheveux gominés. Pour la jupette...je vais réfléchir :-)

    RépondreSupprimer
  3. Eh bien Tatatye, la petite fille de gauche... c'est moi ! Ma mère (à l'époque...) cousait elle-même les robes et les manteaux, en deux exemplaires pour ses deux filles. Après pour les garçons, c'était plus compliqué !
    Chic, le blouson aviateur a toujours beaucoup de succès auprès des filles :-)

    RépondreSupprimer
  4. ...may be they dream to fly...fly to the moon :-)

    RépondreSupprimer
  5. Moi qui suit Jean's, pull camionneur et bottes Aigle les 99/100ème de mon temps, j'aime cette belle époque de la couture, où même la confection semblait de la haute... Les formes reviennnent mais on est souvent très loin dès qu'on prend en compte la qualité des étoffes et du travail.
    La blouse enfilée dès le passage du paillasson, quel gâchis ! Mais les machines à laver étaient encore rares, la première est entrée dans la maison en 1966 ou 1967 sais plus...

    RépondreSupprimer
  6. La qualité des étoffes, Lulu, je ne suis pas trop qualifiée pour en juger. Mais si j'en crois les spécialistes, il est encore possible d'en trouver de très belles... et de les payer très cher ! Pour la qualité du travail de ce qui est fait maison, les exigences sont toujours les mêmes. Ma mère et ma tante ont appris la "couture flou", et ma tante en a fait son métier. Je me souviens avoir passé des heures à défaire une couture que je trouvais "acceptable"... mais qu'elle n'acceptait pas !
    Pour ce qui est de la confection en revanche, elle en a subi la lente dégradation puisqu'elle a toujours travaillé chez "Petit Bateau", et qu'elle a vécu ces transformations (y compris les délocalisations) comme une déchéance et un total mépris de ses qualités professionnelles.

    Dans ce monde-là aussi, la "belle ouvrage" a cédé le pas aux exigences des actionnaires (et des consommateurs que nous sommes, qui ne voulons pas payer "trop cher"). Pour le malheur des ouvriers,et des villes qui accueillaient ces industries.

    RépondreSupprimer
  7. La confection chez la couturière était moins chère que l'achat de vêtements sur le marché ou "au camion". C'était effectivement du "bon tissu" et quand le vêtement était devenu trop petit, soit c'était pour la petite soeur, soit il fallait le
    découdre soigneusement et faire d'une robe, une jupe et d'un manteau, une veste 3/4 par exemple. J'ai eu ainsi une superbe veste, forme trapèze, couleur corail (ancien manteau de ma mère) très
    à la mode en 1964/1965, agrémentée d'une petite chaînette/broche...

    RépondreSupprimer
  8. Dans le sentier de ces années là, il y a la haute couture et la "confection", qui ne concerne pas seulement les petites couturières ou les particuliers, mais aussi des petits ateliers qui font un travail d'orfèvre très artisanal pour les plus gros. C'est l'arrivée du prêt à porter qui va tuer ce monde là et dégrader la qualité. En confection, tu trouvais des manteaux, des tailleurs aussi beaux et presque de même exigence qu'en haute couture, avec l'option du sur mesure et de très beaux tissus. Bien sur qu'il en reste, mais c'est devenu bien rare, ça l'était moins, en témoigne d'ailleurs la précaire durée de vie des vêtements d'aujourd'hui. Il fallait travailler vite mais bien, et les ouvriers étaient payés (mal) "à la pièce". En prêt à porter on passe à l'usinage, ça n'a rien à voir. Et en effet, Tatatye il était plus économique de se faire tailler un costume dans un atelier que de l'acheter en magasin, et en plus il tombait mieux !

    RépondreSupprimer
  9. Oui Lulu, c'est exactement ça. Je n'ai pas connu les petits ateliers. Chez nous c'était le fait-main ou l'usine ;-)
    A l'usine aussi, "à l'époque", il fallait travailler vite (j'ai entendu parler de ce travail "aux pièces" toute mon enfance), et il fallait travailler mieux que bien si on ne voulait pas être "remercié". Et ça a été un crève-coeur pour ces bons ouvriers de voir la qualité (des tissus, de la fabrication, du savoir-faire) disparaître peu à peu au profit... des profits.
    Quand nous allons ensemble faire les magasins, ma tante regarde de près toutes les coutures, la coupe, le tissu d'une certaine marque représentée par un p'tit bateau et elle hoche la tête, consternée :-))

    RépondreSupprimer