mardi 22 février 2011

De Victor à Claude, encore

Paris propose à ceux qui vivent à proximité un choix toujours renouvelé  de sorties, musées, concerts... Il est souvent frustrant de choisir et pourtant qui aurait le temps de tout voir, de tout faire ? Il y a pour moi des rendez-vous incontournables, que je note généralement au tout début de l'exposition et... que je n'arrive à voir qu'à sa toute fin dans le meilleur des cas ! C'est ainsi que samedi j'ai eu le bonheur de visiter deux d'entre elles, à la veille de leur fermeture. 


La Maison de Victor Hugo,  place des Vosges, donnait à voir des Portraits d'écrivains de 1850 à nos jours dans le cadre du mois de la photographie. Le lieu est évidemment exceptionnel, à la démesure du génie qu'était Hugo. Il découvrit la photo lors de son exil au  milieu du 19e siècle et semble avoir compris d'emblée, son attitude le montre, l'importance d'une telle découverte pour un homme de sa stature : il était homme de communication... Trois collections différentes, pour trois époques différentes, permettent un tour du monde littéraire que je vous propose de partager .




Le catalogue  reprend l'essentiel des portraits présentés, et de beaux textes explicatifs. Une photo emblématique, celle de Colette, certainement l'une des plus connues. Colette y pose, vaguement hautaine, sur le "lit-radeau" qui vit les dernières années de sa vie. Sur la table qui lui fut offerte par la Princesse de Polignac, le pot à stylos (dont le Mandarin  Parker, au premier plan), son papier tout aussi célèbre dont on ne voit pas qu'il est bleu. Au fond, derrière elle, le "Fanal bleu" qui donna son nom au dernier ouvrage de Colette, le papier bleu de l'écrivain adoucissait la lumière crue de l'ampoule.


Sur les murs de la Maison de Victor Hugo, une citation :

" Ce qui ne s'apprend pas, je vais vous le dire : c'est le sentiment de la lumière [...] Ce qui s'apprend encore beaucoup, c'est l'intelligence morale du sujet, c'est ce tact rapide qui met en communion avec le modèle. C'est le côté psychologique de la photographie, le mot ne me semble pas trop ambitieux" 
Nadar - 1857 (Mémoire de son procès)

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La place des Vosges s'ouvre dans un angle sur les jardins qui mènent à l'Hôtel de Sully, à la librairie si tentante... Au nombre de mes achats, au milieu de petits carnets de couleur,  la biographie de Pierre-Auguste Renoir par son fils, Jean Renoir. Un délice ! Voila Monet décrit par Renoir (père) raconté par Renoir (fils)...



"Lorsque Renoir lâcha complètement la décoration, il alla vivre avec Monet. L'exécution des portraits de petits commerçants que Monet avait le génie de décrocher leur permettait de tenir le coup. Un portrait leur était  payé cinquante francs. Il leur arrivait de passer des mois sans trouver de commande. Ça n'empêchait pas Monet de continuer avec ses chemises de dentelle et d'avoir le meilleur tailleur de Paris. il ne le payait jamais, répondant à ses factures avec la hauteur condescendante de Don Juan recevant M. Dimanche. "Monsieur, si vous insistez, je vous retire ma clientèle." et le tailleur n'insistait pas, éperdu de fierté d'habiller un monsieur avec de telles manières. "Il était né grand seigneur !"..."



Et justement, c'est ce grand seigneur dont je voulais aller voir la seconde exposition-phare de l'année, l'expo rivale de celle du Grand Palais, à Marmottan. Une petite file d'attente, rien de comparable avec celle du Grand Palais, mais surprenante quand même pour ce musée si tranquille, que j'aime beaucoup car il reste à dimension humaine. "Monet, son musée"   montrait l'intégralité de la collection, 136 oeuvres de Monet, dont la pièce maîtresse "Impression Soleil Levant". Egalement ses caricatures, des dessins, et tous les tableaux qu'il conservait avec lui. Des salles plus bruissantes que d'habitude, quand même, mais j'ai découvert ma capacité à faire totalement abstraction du bruit environnant et des présences "parasites"... pour profiter pleinement de l'émotion ressentie. Une exception cependant : dans la rotonde aux Nymphéas, au sous-sol, un documentaire était proposé, dont je n'ai pas entendu un mot. Je suis toujours surprise du bruit que font les visiteurs devant des tableaux, alors que ces chefs d'oeuvre n'appellent que le silence... Fort heureusement, j'ai retrouvé sur internet cet extrait... pour m'apercevoir que la voix que j'avais manquée, c'est celle de Sacha Guitry !



38 commentaires:

  1. J'aurais bien aimé voir cette expo de Monnet, je pense que nous verrons quelques unes de ses oeuvres à une expo que nous allons voir à Gênes (en particulier quelques villas de Bordighera), j'en parlerai après les vacances.
    Très bonne soirée à toi, Odile !

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  2. Ces deux expositions étaient très belles.
    La Maison de Victor Hugo accueille toujours des thèmes intéressants mais peu médiatisés ,on ne va pas s'en plaindre car de ce fait les visites y sont confortables mais je trouve cela dommage.
    Lorsque tu regagnes la cour de l'hôtel de Sully en quittant l'Hôtel de Rohan tu passes devant l'hôtel particulier où est née Françoise de Sévigné au n°9 .
    Hôtel qui a tant fait parlé de lui l'an passé.
    Je ne traîne pas trop dans cette librairie car j'achèterais tout mais j'y relève des références,pour qui aime Paris c'est une mine
    Bonne soirée

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  3. J'ai découvert la maison de Victor Hugo l'an passée. Quelle belle émotion surtout lorsqu'on arrive dans sa chambre à coucher après avoir parcouru les salles avec les meubles qu'il a fait faire, inventif ce grand Monsieur de la littérature. Parfois un peu déroutant dans l'accumulation des "chinoiseries".
    J'avais oublié de mettre la carte mémoire dans mon appareil, et la visite terminée le musée fermait, même pas la possibilité de prendre une carte postale en souvenir; J'y retournerais au prochain voyage à Paris.

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  4. une belle visite que tu nous fais partager là, je parle de la maison de victor hugo,par contre je ne regrette pas monet,un si mauvais souvenir les dernier nymphéa, trop de monde, trop chaud, trop d'ampoule, dommage

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  5. Je croise parfois leur fantôme la nuit très tard (la patrouille de police aussi ;)) mais ils commencent à me connaitre) dans les rues de Paris...soit ils me montrent quelque chose, me soufflent quelques idées à l'oreille, soit ils me perdent pour trouver mon chemin ;)))

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  6. Woufffff... Je suis toute retournée après avoir vu et écouté la vidéo... C'est une tranche de vie très émouvante que narres Sacha Guitry.
    Quant à ces visites que tu nous racontes si bien cela fait vraiment envie.
    Bises à toi Odile. Merci et bonne journée...

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  7. C'est magnifique ... Je pense que si c'était plus médiatisé, cela nous donnerait (nous aurait donné) une bonne idée de visite quand nous "montons" à la capitale. Alors je te remercie Odile de ce superbe visite à travers ton reportage.
    Je t'embrasse,

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  8. "Le noir, ce n'est pas une couleur" disait aussi mon frère à ma mère tout petit.
    aujourd'hui encore il nage dans l'imprimerie, couleurs plus modernes que celles des peintres. La vidéo est émouvante, la voix particulière. Monnet mon peintre préféré.
    Il faut absolument me rendre à Essoyes cette année, jamais fait la Maison Renoir.
    Bonne soirée.

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  9. @ Norma : Ce sera encore dans un autre cadre, que je me réjouis à l'avance de découvrir chez toi, Norma. Je t'embrasse.

    @ Françoise : merci beaucoup Françoise pour toutes ces précisions. Je garde cela précieusement pour y regarder de plus près lors d'une prochaine visite. Tout de même, lors de la fin de notre visite, vers 13 h le samedi, il commençait à y avoir du monde... Heureusement j'avais choisi de venir tôt.
    Oui j'ai vu dans la librairie le rayon "Paris", j'y ai revu le livre de Françoise Besse, c'est bien ça ? J'avais cru que c'était toi :-)))

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  10. En effet Martine,c'est très émouvant... même si je ne me vois pas du tout vivre dans un tel cadre ! Le meuble qui m'a beaucoup touchée, c'est le bureau devant lequel il écrivait, debout. Et aussi le buste réalisé par Rodin, deux génies réunis en une même oeuvre. La carte mémoire oubliée te donne une occasion de revenir. Bonne soirée à toi.

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  11. N'talo tu parles de l'Orangerie ? Je n'y suis pas allée cette année, mais il est vrai que Monet a attiré les foules un peu partout ces derniers mois, encore plus que d'habitude si c'est possible. merci de ta visite. A bientôt.

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  12. Ils se cachent du côté de la Place des Vosges, j'en suis persuadée, je les ai repérés aussi, Chic... Mais peut-être aussi sous les ponts de Paris. Un écrivain au moins doit hanter ces lieux que tu aimes, c'est Rétif de la Bretonne... As-tu trouvé, sous les ponts, ce qu'il y a écrit ?
    Bonne soirée, bises.

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  13. Merci à toi Oxygène. Moi aussi j'ai trouvé la vidéo très émouvante. Je vais voir si la vidéo complète existe encore. La voix de Sacha Guitry pour ponctuer les regards presque étonnés de Monet, quel plaisir, et l'anecdote des pinceaux... ! Bises Oxygène.

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  14. Eh bien c'est une bonne adresse à retenir Annick : les expositions temporaires ont l'air souvent intéressantes, et s'il n'y en a pas, reste la maison elle-même et le cadre de vie d'Hugo, la Place des Vosges qu'on n'a jamais fini d'arpenter, et tout un quartier parmi les plus agréables de Paris. Bonne soirée.

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  15. Moi non plus Clémentine, je n'y suis jamais allée, pourtant c'est en plein coeur du berceau de ma famille maternelle ;-))
    Dis-moi les files d'attente pour voir Monet et Hugo étaient nettement moins impressionnantes que celles que j'ai vues sur le net, pour accéder à l'aiguille en Fête, c'est dingue !! A bientôt.

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  16. on ne se moque pas de ceux qui font la queue pour l'aiguille en fête ,j'y étais l'année dernière....
    bises domi

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  17. Je ne dis que j'aurais mieux fait d'aller voir celle-ci plutôt que l'autre, je suis sûre que les toiles étaient plus intéressantes à Marmottan. J'y ai vu une expo sur les problèmes de vue et l'opération des yeux de Monet qui était intéressante, montrant de façon intelligente les distorsions de couleur qu'entrainait sa maladie.
    Quant aux photos d'écrivains, elle a l'air passionnante Odile et tu en parles bien.

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  18. Je ne me moque pas Domi, j'étais surtout très étonnée. La file d'attente n'avait rien à envier à celle du Grand Palais. Etonnant, non ? qu'est-ce que tu fais comme travaux d'aiguilles en ce moment ? Bises.

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  19. à Chic : une légende (familiale, mais pas seulement) voulait qu'existent encore des écrits de Rétif de la Bretonne sur les murs et les ponts de l'Ile Saint Louis... Pierre Testud (maître absolu ès Rétif de la Bretonne !)m'indique que Rétif lui-même, à l'époque, se plaignait de la dégradation des murs qui avait fait disparaître ce qu'il y gravait. Mais j'apprends par ce même Monsieur Testud qu'il existe place des Vosges, justement,sur le pilier à la hauteur du numéro 11, une inscription qui semble très ancienne : " 1764 Nicolas". Les spécialistes eux-mêmes ne peuvent en certifier l'authenticité !

    Mais pourquoi, me diras-tu (parce que je connais ta perspicacité ;-)) t'intéresser à Rétif de la Bretonne, dont on connait la réputation sulfureuse ? La réponse est là :
    http://cerisiersdelaube.blogspot.com/2009/01/les-racines.html

    Bises, Chic, le nouveau "Hibou" des Nuits de Paris :-))

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  20. Ce devait être "L'oeil impressionniste", Michelaise ? Très très intéressant et surtout étonnant d'analyser la peinture sous cet angle. J'aime les expositions de Marmottan et j'ai vu avec plaisir, à la fin de celle-ci, que la prochaine sera consacrée à Raoul Dufy. Bonne soirée.

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  21. :)) le 1764, je l'avais repéré mais effectivement, le doute est là :) J'aime bien cette histoire ! Il y a quelque chose aussi qui me fascine...c'est la ressemblance, plus ou moins grande mais parfois stupéfiante, entre des visages...y compris à travers le temps :) Les yeux...la forme de la bouche...même l'expression...Imagine....déjà, tu tombes sur de très vieilles photos, et il se trouve que tu es le "clone" d'un de tes ancêtres...et plus fort, tu tombes par hasard, sur un vieux portrait d'un personnage du XVe siècle...et... c'est toi :)))

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  22. Moi je suis avec Domi ;-).
    Quand on aime les p'tits points en barbouillage, on ne se moque pas des p'tits points de soie ! Na !

    Aparté : Domi si tu veux des grilles d'alphabets anciens, tu fais signe.

    Quand tu penses qu'aujourd'hui après une intervention de cataracte, tu vois mieux qu'à 40 balais et sans lorgnon. Ceci dit, quid de la rétine de ce vieux monsieur ?
    Enfin on ne va pas broder sur le sujet.
    Bises.
    Domi, j'ai posté une histoire où l'aiguille joue un rôle capital...

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  23. Pourquoi Chic, tu trouves que je ressemble à Rétif de la Bretonne ? :-)) A part le cepitaine Haddock,et son ancêtre Hadoque, je ne vois pas d'exemple de ressemblance à travers les siècles. Mais je me souviens avoir lu un article de généalogie, concernant une cousinade. On y voyait deux lointains cousins, qui vivaient à des centaines de kilomètres l'un de l'autre, dont l'ancêtre commun se situait aux environs de 1750 : ils étaient jumeaux,c'était assez époustouflant.

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  24. Loin de moi l'idée de me moquer, je suis étonnée c'est tout. Et admirative devant les travaux présentés (allez voir chez Clémentine "Toit, toi mon Troyes, colonne de droite. Elle donne des liens pour visiter ces artistes). Si je devais me moquer de quelqu'un, ce serait des organisateurs d'Aiguilles en Fête, parce que j'ai cru comprendre qu'en plus les visiteurs qui n'avaient pas de billet entraient plus vite que ceux qui avaient réservé ! Un comble quand même.

    Bon, je retourne à mon ouvrage ;-))
    Bises

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  25. coucou Odile et Lulu
    en ce moment je ne fais plus rien comme traveaux d'aiguilles car je me suis jurée de finir celui en cours depuis 2 ans et je traine...
    AVANT de finir la comptabilité de la scm je vais lire le post (Lulu mon péché mignon c'est la compta ce qui étonne toujours Odile)

    gros bisous domi

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  26. Un joli coin de Paris, la place des Vosges. Francis Blanche y habitait aussi, mais que je sache, on ne fait pas visiter sa maison. Dommage.

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  27. Oui c'était l'oeil impressionniste. Dufy la prochaine, super !!

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  28. Merci Odile, tout d'abord pour ce billet plein d'érudition (j'ignorais que Colette écrivait sur du papier bleu) et de poésie. Ton choix de livre (celui dont tu parles et qui est en photo) doit être un véritable délice à dévorer. Quant à l'exposition sur Monet, je veux bien croire que c'était un régal. Je ne suis pas surprise de ce que tu dis au sujet des bavardages produits par les adultes au lieu du silence : il n'y a qu'à aller un jour dans un hammam pour comprendre ! enfin bref, ados ou adultes, même combat.
    Je te remercie par ailleurs d'être venue te réisncrire comme membre sur mon blog suite à la perte hier au soir de toute ma liste de membres.
    Je ne sais pas ce qui s'est produit mais j'ai dû me rendre à l'évidence : c'est irréversible.
    Il semblerai que blogspot ait cédé la main à Google Friends Connect et que ce soit ce qui m'empêche de récupérer mes données.
    Bonne et belle semaine Odile. Je t'embrasse.
    Marie

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  29. Merci Odile pour la visite, on ne peut pas être partout,j'en sais ainsi un peu plus sans m'être déplacée.

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  30. Domi, j'ai du courrier en retard... parce que j'ai fait ma compta, enfin !! Oui oui je sais bien que toi tu aimes ça, c'est ton péché mignon et moi c'est mon cauchemar... Bises à toi.

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  31. Merci Alain pour cette précision. Il semble qu'il y ait (eu) beaucoup de personnages célèbres autour de cette place. Même Annie Girardot, je l'ai appris cette semaine, y a habité.

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  32. Je ne sais pas, Marie, ce qui provoque de tels désagréments.
    A propos de bruit (et de son contraire) je citerai l'une des lectrices amies de ce blog : "j'aime la musique mais j'aime encore plus le silence". C'est Annick qui a écrit ça un jour en commentaire, et j'approuve totalement, je crois que souvenir que Lulu aussi avait pleinement approuvé. Alors le silence devant les oeuvres d'art ça me parait encore plus justifié !
    Bon week-end à toi, Marie.

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  33. C'est tout à fait vrai Evelyne, il y a tellement d'occasions de sorties... Parfois les blogs servent à ça aussi : rêver d'un ailleurs, quand on ne peut pas s'y rendre soi-même. C'est le cas pour moi devant tes photos de Vienne. Bonne soirée.

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  34. Merci beaucoup Taio et bienvenue sur cet espace.

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  35. Mais qui peut être le Victor Hugo de notre époque ?

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  36. Le bruit, les paroles la musique !
    Les expos et les commentaires de tous, c'est un peu fatigant quand l'idéal serait d'emporter sa plus belle toile et de vivre devant en laissant aux années le loisir d'expliquer l'émotion.
    Enfin parfois c'est aussi très drôle, monsieur madame et le petit à gaver de culture ;-)
    La musique idem, je coupe le sifflet de mon ordi,je ne supporte pas qu'on parasite ma lecture avec une ritournelle, un air, un classique même que je ne choisis pas et que je n'arrive pas à oublier en plus !
    Bises !

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