Au cours de pérégrinations bibliophiliques, on peut avoir la chance de découvrir de petits trésors qu'on n'aurait pas imaginé posséder. J'ai ainsi fait l'acquisition, dans une toute petite librairie de livres anciens, à Paris, de deux almanachs de l'Yonne, de 1905 et de 1922. La valeur marchande n'en est pas très grande (quoique...), mais pour qui se pique de généalogie locale, c'est un trésor. Je me suis bien sûr précipitée sur les communes de ma famille paternelle, Cerisiers, Courgis et Villechétive, principalement.
En 1905, Cerisiers compte 4147 habitants (915 recensés en 1999 !). Le maire est Monsieur Jorry, il y a deux instituteurs dont un adjoint, et deux institutrices dont une adjointe. On peut donc imaginer que "les écoles" dont nous avons déjà parlé comptent 4 classes. Dans le conseil municipal, seuls deux noms font partie de ma généalogie : Blanchet et Fraudin. Je reviendrai sur ce dernier nom, bien connu à Cerisiers.
Parmi les commerçants et propriétaires, certains noms me sont familiers : Mossot, Millet, Pollette, Branlard, Poisson, Jacquelin, Delagneau, Gisuis. Et bien sûr, celui de mon grand-père, Louis-Spérat, qui est cité deux fois, comme fabricant de cidre et comme fabricant d'huile. Je ne l'ai pas connu puisqu'il est mort en 1946, mais dans les années soixante, la roue de son pressoir se dressait encore (dangereusement !) dans son jardin.
Dans l'annuaire du commerce et de l'industrie, il y a aussi (déjà !) des réclames... Avant de revenir sur d'autres villages, je laisse votre imagination dériver sur celle-ci...
Hola Odile,
RépondreSupprimerComme ce doit être passionnant de retrouver dans ces vieux annuaires des noms connus!
J'aime aussi "farfouiller" dans les livres anciens quand je le peux...
Bonne fin de semaine avec toute mon amitié.
Merci Henriette. On se prend au jeu de ces vieux annuaires et on aimerait bien en avoir d'autres, car c'est un moyen de plus de suivre les destinées des familles.
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