jeudi 18 avril 2013

P comme.... Paris

Pas facile de trouver dans mon arbre généalogique un ancêtre qui soit né, comme moi, à Paris ! J'en ai trouvé un tout de même... enfin je crois. C'est en tout cas  à Paris, sur le registre matricule des enfants trouvés de 1822 qu'on trouve la trace d'Alexandre Desgranges, le grand-père d'Aurélie que je vous ai présentée à la lettre D.



Alexandre, dont le nom sur ce registre est orthographié Dégrange, est né le 2 novembre 1822. Sa mère est Elisabeth, 27 ans, femme de confiance, et son père n'est pas connu. Encore une branche de mon arbre qui ne sera jamais garni de feuilles... Une moitié de l'arbre prospère malgré tout puisque la mère donne son nom et son village d'origine. Et, ô surprise, cette branche paternelle de mon arbre, icaunaise d'après ce que j'en savais, remonte en Haute-Marne comme toute ma branche maternelle ! Elisabeth en effet est née à Graffigny-Chemin, tout près des Vosges, le 5 octobre 1795.


Sur le registre d'abandon,  le trousseau d'Alexandre est précisé : une chemise, une brassière, un fichu de mousseline, un béguin, un bonnet de molleton et un de mousseline, un lange piqué. On apprend également qu'Alexandre a été confié le 10 novembre à Anne Pinçon, de Saint Moré, canton de Vézelay. Et ceci explique l'arrivée d'Alexandre dans l'Yonne. Il y a été mis en nourrice....



... il y est devenu bûcheron, puis il y a pris femme, puisqu'il épouse, le 10 février 1846 à Courgis, Geneviève Rétif, 25 ans, issue d'une longue lignée des Rétif courgissiens.  Ils auront ensemble trois enfants : Jules Alexandre, le vigneron père d'Aurélie, Alexandre et Héloïse.



Reste l'énigme "Ebouleau", puisque sur le registre matricule, figure cette mention : "Alexandre Dégrange dit Ebouleau". Ebouleau est une commune de Picardie. Est-ce un indice laissé par sa mère, Elisabeth, qui concernerait le père d'Alexandre ? Le père d'Alexandre est-il né dans cette commune ? Elisabeth y a-t-elle travaillé ? Autant de questions sans réponses... pour le moment.

C'est à Isabelle N., autre généalogiste passionnée et cousine courgissienne, que je dois le dossier d'abandon d'Alexandre. Qu'elle en soit ici remerciée.

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12 commentaires:

  1. Et voilà tu n'es plus toute seule à être née à Paris !!! ...
    Bises
    Moi aussi j'aime bien communiquer un minimum sur les blogs que je vais visiter ...

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    1. J'ai un petit doute à propos des termes utilisés sur le registre de placement "né à Monceaux, Seine". Mais quand je cherche sur internet, Monceaux semble bien, à cette époque, un faubourg de Paris. Quand j'aurai le temps (pffffff) je me plongerai dans les registres parisiens ! Et puis Alexandre est devenu icaunais ensuite, donc, c'est quand même un p'tit gars d' chez nous :-)) Ah moi aussi Brigitte, je trouve ça bien plus agréable de pouvoir échanger, même par blog interposé. Merci de ta fidélité, et bonne fin de semaine.

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  2. Abandonné, mais pas par tous... Votre Alexandre n'aurait certainement pas imaginé que l'on parlerait de lui en 2013. C'est le côté "magique" de la généalogie : pouvoir redonner vie au souvenir d'un des innombrables qui ne figurent dans aucun livre d'histoire.

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    1. C'est tout à fait vrai Venarbol. Nous leur redonnons vie. Y aura-t-il quelqu'un dans 200 ans, pour parler de nous et raconter notre histoire ;-) ? A bientôt.

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  3. C'est passionnant comme un livre à énigmes !!! encore une fois, quel travail !!!
    te voilà avec un parigot dans ton arbre maintenant,
    bises

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    1. Oui Annick, parigot pas longtemps cependant puisqu'il a été envoyé dans l'Yonne à 8 jours ! Compte tenu de la mortalité infantile très importante à cette époque, dans ces conditions (nourrices éloignées, transport, hygiène....), on peut dire que ceux qui ont survécu, dont Alexandre, avaient dès le départ une forte constitution ! Ce qu'il nous confirme en devenant bûcheron. Bonne fin de semaine, bises.

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  4. Etre surnommé "Ebouleau" quand on est bûcheron, n'est peut-être pas tout à fait anodin... Je trouve presque dommage de savoir qu'un village porte ce nom... ;-)
    Les précisons sur le trousseau de Alexandre sont très émouvantes.
    Quel travail pour aboutit à toutes ces données. Chapeau Odile !
    Bises à toi

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    1. J'ai eu exactement la même réaction que toi, Oxy. J'avais cru que ce surnom lui avait été donné à l'âge adulte (il figure sur son acte de mariage si mes souvenirs sont bons), justement à cause de son métier ! Et j'ai été très surprise de découvrir qu'en fait il a été surnommé comme ça dès sa naissance. Il existe aussi un patronyme "Ebouleau" mais très rare et pas vraiment dans ce secteur-là... Mystère, ça demanderait plein de recherches et donc de temps.Mais peut-être était-ce réellement le nom du père "présumé" !
      Bises Oxy et merci à toi.

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  5. Je voulais écrire "aboutir", bien sur....

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  6. Mon frère aussi est né à Paris...Cité des Fleurs aux Batignolles
    Envie de Jardin c'est 25 et 26 mai... Ce sera chouette si tu viens..
    Bises

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    1. Moi c'est moins bucolique, c'est à Lariboisière, dans le 10e ! Après, comme mes parents habitaient très chichement dans un hôtel, mon premier berceau a été un tiroir de commode ...

      Aïe aïe, le weekend du 25 je serai à Troyes où a lieu une réunion généalogique très importante pour moi : elle réunit les associations des 3 départements d'où viennent mes ancêtres : l'Aube, l'Yonne et la Haute-Marne. On essaiera de s'organiser quelque chose un autre weekend ? Bises et bon weekend Pomme.

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