On est jeune et plein de rêves. On se lance dans des études qui concernent "l'humain" parce qu'on croit davantage en lui qu'en l'économie ou la finance et que notre intérêt pour un commerce quel qu'il soit est proche du néant. Au fil des années nos pas, qui ont traversé quelques provinces, nous ramènent vers une banlieue qu'on disait rouge quand elle n'était pas encore enflammée.
On y reste par goût, appréciant tant la relation aux autres, à cet autre pluriel, que l'indépendance du mode d'exercice.On s'y ancre ensuite par défi, contre vents bruns et marées médiatiques, pour défendre une certaine idée de la pluralité des idées, des couleurs, des langages.
Et on en arrive à ça et on n'a plus envie de rester ni de défendre quoi que ce soit...
*******
Parce qu'il n'y a pas que ça dans la vie, un salut à une grande dame disparue aujourd'hui
L'Autre
"Je est un autre" Arthur R.
"Je est un autre" Arthur R.
À force de m’écrire
Je me découvre un peu
Je recherche l’Autre
Je me découvre un peu
Je recherche l’Autre
J’aperçois au loin
La femme que j’ai été
Je discerne ses gestes
Je glisse sur ses défauts
Je pénètre à l’intérieur
D’une conscience évanouie
J’explore son regard
Comme ses nuits
La femme que j’ai été
Je discerne ses gestes
Je glisse sur ses défauts
Je pénètre à l’intérieur
D’une conscience évanouie
J’explore son regard
Comme ses nuits
Je dépiste et dénude un ciel
Sans réponse et sans voix
Je parcours d’autres domaines
J’invente mon langage
Et m’évade en Poésie
Sans réponse et sans voix
Je parcours d’autres domaines
J’invente mon langage
Et m’évade en Poésie
Retombée sur ma Terre
J’y répète à voix basse
Inventions et souvenirs
J’y répète à voix basse
Inventions et souvenirs
À force de m’écrire
Je me découvre un peu
Et je retrouve l’Autre.
Je me découvre un peu
Et je retrouve l’Autre.
Andrée Chedid
(Poème inédit pour Le Printemps des Poètes - Éloge de l'autre - 2007)
Ils se sont acharnés!
RépondreSupprimerAprès un cambriolage, on ne se sent plus en sécurité et c'est tout à fait compréhensible. Pour éviter ceci, l'idéal est d'avoir un chien.
Il faut téléphoner au commissariat pour qu'il y ait une constatation et des relevés d'empreintes (on ne sait jamais), puis faire une liste descriptive des objets volés pour le dépôt de plainte qui sera demandé par l'assurance. En attente de la police, il ne faut rien toucher (si possible).
Bon courage
Valérie
Merci Valérie, c'est fait rassure-toi. J'ai passé l'après-midi d'hier au commissariat. Et constater que ce qui m'arrive n'est pas LE PLUS grave ne console pas !! D'autant que c'est mon lieu de travail... donc je ne peux plus travailler, donc je n'ai plus de revenus actuellement. Sourire quand même..
RépondreSupprimer(et je ne pourrais pas laisser mon chien tout seul la nuit, c'est pourtant bien ce qu'il faudrait ! l'assurance m'avait envoyé un vigile pour sécuriser les lieux cette nuit. Je ne sais lequel était le plus dissuasif, du chien ou du maitre-chien ;-)
hooooooooooooo,
RépondreSupprimerje suis tellement désolée pour toi....
merci,
de publier
A CHEDID, que j'aime beaucoup.....
je t'envoie,
de grosses bises,
mais,
c'est si peu.....
Je te comprends, c'est bien que l'assurance t'ait envoyé un vigile pour sécuriser les lieux. J'espère que les individus ne t'ont pas trop saccager ton appartement. Certains dérobent bijoux (avec beaucoup de valeur sentimentale), argent et d'autres n'hésitent pas à faire le grand déménagement avec en plus Ecran plat...
RépondreSupprimerPour info, en région parisienne, les serruriers travaillent 24h/24 contrairement à la province.
Bon courage
Valérie
Dur, dur, chez toi, je crois que c'est encore pire que chez nous, et pourtant...
RépondreSupprimerJe pense bien à toi, ce ne sont pas des moments faciles, je t'envoie plein de bises, Odile.
Norma
Coucou Odile,
RépondreSupprimerComme je comprends ton dégoût : arborer la confiance, être dans l'accueil, le partage et l'ouverture en permanence, et se sentir trahie, forcée, abusée !! Il n'est jamais bénin de voir sa porte forcée, fut-ce celle de son lieu de travail. Ce genre de violation est souvent l'occasion de s'interroger sur le fait de rester ou non dans un endroit. Je te souhaite plein de force et courage pour les jours qui suivent. Bien amicalement, Marie
Aîe!Aïe!Aïe!
RépondreSupprimerQue te dire????qui ne soit dit déjà???
Un bel engagement, une voie juste et droite barrée par des qui ne sont même pas responsables de ce qu'ils font... mais ils le font...
Je t'embrasse, Odile...
Pomme
Merci à vous toutes. Je suis dans mon bureau et le serrurier est à l'oeuvre... Enfin je ne vois pas comment le petit verrou qu'il installe pour "sécuriser provisoirement" pourrait empêcher la racaille d'entrer dans mon cabinet.
RépondreSupprimerJe vais faire appel au vigile ce soir encore je crois !
Et pardon pour les fautes d'orthographe, j'ai le regard un peu brouillé...
Bises à vous
Oui, on a parfois, souvent le moral en berne. Pas facile d'enfourcher les mêmes combats sur la durée, risque de désenchantement et de désillusions. Et alors, on n'a plus de carburant pour la route ! courage Odile. Ton combat ou ton courage restent justes, et nombre de ceux que tu soignes (j'ai cru comprendre ?) sont avec toi ce soir, désolés plus encore que tu ne peux l'être du comportement de leurs semblables. Car ils sont fiers de la confiance que tu leur accordes en étant près d'eux et ces dérapages les blessent plus que toi sans doute. Enfin je le crois vraiment...
RépondreSupprimerJe pense souvent à ce genre d'agression , nous ne sommes hélas pas à l'abri des cambriolages c'est dégoutant et rageant . Je comprends que tu aies les larmes aux yeux c'est un moment difficile .
RépondreSupprimerJe pense bien à toi courage Odile .
Je t'embrasse Louise
Odile, je suis de tout coeur avec toi, je comprends tout ce que cela peut bouleverser en toi et en suis profondément peinée.
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort, fort ...
Ps - merci d'avoir pris le temps de nous offrir un poème de cette merveilleuse dame.
Je suis désolée pour vous, Odile, de tout ce que cette épreuve représente en termes de confiance déstabilisée et de démarches d'autant plus pénibles qu'elles viennent s'ajouter à un sentiment de découragement. Je vous souhaite de trouver l'aide et le réconfort nécessaires auprès de tous ceux qui vous aiment et aussi de ceux qui vous sont reconnaissants de ce que vous avez fait pour eux. Il est sans doute difficile de prendre de la distance en ce moment, mais je vous souhaite du courage soutenu par la fermeté de vos convictions.
RépondreSupprimerAnne
Odile, c'est rageant, révoltant. Je me souviens de l'ambiance lorsque je travaillais pas loin de chez toi. Je me souviens de ces moments d'extrème insécurité, de ces moments de provocation, au milieu d'une population fatiguée,impuissante, trahie. Et c'était il y a 20ans...
RépondreSupprimerPourquoi ?
Je ne suis pas aussi optimiste que Michelaise, pas aussi indulgente que Pomme, parce que bon, et parce que je me souviens aussi d'une certaine passivité autour de ça.
Quel gachis.
Je t'embrasse.
Je t'envoie D'Jazz par Chronopost ;-)
RépondreSupprimerOdile, je suis de tout coeur avec toi. J'imagine sans peine le choc en arrivant à ton travail au matin.
RépondreSupprimerBon courage.
Bises.
Pas indulgente Lulu... chacun est responsable de ses actes, mais on ne peut pas dire que cette société sans manières et sans culture, sans notion du respect de l'autre, du "devoir d'état", enfin tout ce qu'on nous enseignait à l'école comme à la maison parfois avec coups de pieds au cul, qui semblent maintenant désuets pour ne pas dire ridicule, tout ça n'aide pas...
RépondreSupprimerCourage Odile...on pense à toi, à défaut de pouvoir faire plus...
kisses
Pomme
Bonsoir Odile. Je viens de découvrir ta page et je suis vraiment désolée pour toi. Quel choc et quel traumatisme ! Il y a vraiment de quoi être complètement révoltée. Je te souhaite bon courage pour reprendre le flambeau et continuer ton travail malgré tout. J'espère que tu vas réussir à garder le moral malgré tout. Gros bisous !
RépondreSupprimerLulu a une très bonne idée pour l'envoi de D'Jazz ;-)) y'a pas à dire un bon gros chien, ça impressionne!!!
RépondreSupprimerBises
Valérie
Je suis touchée par votre courage de raconter cet événement intime sur votre blog, et avec tant de sincérité. Car être cambriolée relève de l'intime, et je comprends vos sentiments.
RépondreSupprimerCourage Odile...
RépondreSupprimerUn cambriolage est une intrusion dans une vie... Psychologiquement c'est une atteinte à ta vie privée.
Il est évident que tu vas craindre à présent.
Je me suis révoltée quand "mon" école a été saccagée... sans rien voler, juste "saloper". Mais j'ai vite compris que si j'engageais de sérieuses poursuites cela pourrait recommencer. La police était claire à ce sujet... Je rejoins Lulu pour la passivité.
MERCI pour le poème d'André Chédid.
Je te fais de GROS BECS.
@Marité: il est tout à fait normal d'être révoltée après une école saccagée, mais faut il "laisser faire" sans faire de dépôt de plainte pour éviter des représailles, je ne pense pas car après ces individus tentent d'avoir la mainmise partout. Et sans dépôt de plainte, la police ne peut rien faire.
RépondreSupprimerValérie
C'est triste, désolant, révoltant... J e suis de tout coeur avec toi et te souhaite bon courage pour affronter ce genre de coup dur qui heureusement peut être réparé mais qui laisse de mauvais souvenirs.
RépondreSupprimerMerci pour ce poème d'Andrée Chedid que j'aime beaucoup.
Je te conseille de faire comme dans "Maman j'ai raté l'avion"...:) c'est vraiment désolant, il y en a qui prennent la tolérance pour de la faiblesse. Bise
RépondreSupprimer@ Valérie, j'ai déposé plainte, et demandé d'autres investigations... des empreintes étaient visibles !!! Mais, on ne m'a pas entendue !
RépondreSupprimerOdile, je pense à toi.
GROS BISOUS.
Odile, je suis désolée pour toi et je comprends ta colère, mais ne te décourage pas, ne rejette pas tout dans le même panier et continue ton combat, le coeur y reviendra.
RépondreSupprimerCourage
C'est terrible et je comprends que tu sois déboussolée et triste ...
RépondreSupprimerMerci d'avoir mis cette Grande Dame à l'honneur
Bon courage ,bonne semaine je t'embrasse et pense fort à toi
Surtout le pire pourquoi?
RépondreSupprimerPourquoi vouloir cambrioler ton cabinet?
Ils pensaient trouver la boite de Pandore.
Je vais te faire rire dans leur jargon les pandores sont les gendarmes!
Courage Odile c'est révoltant mais hélas tellement quotidien que cela en devient banal
Il me semble que pour toi ce n'est pas la première fois?
Bises
@Marité: Si on ne t'a pas entendu, ça se n'est pas terrible! Pour les empreintes, même si elles sont visibles, ce n'est pas facile d'avoir une empreinte parfaite, il faut à peu près douze points pour qu'elle soit exploitable....
RépondreSupprimerValérie
Tout a été dit par les autres bloggeuses. Je t'envoie juste une pensée positive...pour ne pas perdre cette "croyance en l'humain" dont tu parles.
RépondreSupprimer@ Michelaise : certains de mes patients (oui tu as raison, je soigne ;-)) et de leurs parents sont blessés, mais plus encore consternés par de tels actes. Qui portent tort à tous. Merci de ton soutien.
RépondreSupprimer@ Louise ; je sais bien Louise, personne n'est à l'abri désormais. Quelle tristesse. Bises à toi
@ Annick : merci à toi chère Annick, c'est bouleversant bien sûr.
@ Anne : vous avez tout à fait raison, découragement, confiance bafouée. dans un premier temps gérer les conséquences (dans l'urgence) et ensuite prendre un peu le temps d'estimer et de décider... Merci à vous.
RépondreSupprimer@ Lulu : même en 2 ans la situation s'est radicalement.... pourrie ! Alors imagine en 20 ans. Que faire, on a déjà eu l'occasion d'en parler ensemble, et il est sûr que ce qui m'arrive aujourd'hui pèsera dans la balance. Je ne sais pas encore dans quel sens.
RépondreSupprimerAlors là je veux bien D'jazz par chronopost, je vais me jeter dans ses bras euh dans ses pattes.C'est une crème de chienne ça, je ne sais pas si elle fera peur aux vandales (franchement les chiens des vigiles qu'on m'envoie chaque soir ont une autre "gueule", mais elle est impressionnante et les loubards par ici sont très lâches) mais elle me réconfortera :-))
Bises, Lulu.
@ Astheval: merci de ton soutien, j'imagine bien ce que ça évoque pour toi aussi. Je crois qu'on y pense toutes, un jour ou l'autre.
RépondreSupprimer@ Pomme : bien sûr Pomme, mais la société a bon dos parfois. Les individus sont a priori des êtres "pensants" et ceux-là jouent en permanence contre leur camp, foutant le feu aux classes de leurs frères et soeurs, faisant fuir les gens qui les soignent, caillassant les pompiers qui les sauvent. Quand j'étais jeune, on entendait souvent "il leur faudrait une bonne guerre", remarque des anciens adressées aux petits jeunes trop insouciants... Que diraient-ils maintenant qu'on envoie les enseignants au tribunal pour une gifle, les policiers aussi quand ils "osent" sortir leur matraque devant les "kala" (je ne sais même pas comment ça s'écrit), et quand on interdit la fessée aux parents ?
Angélisme mal placé, criminel. Une génération perdue et une société bien mal partie.
@ Oxygène : merci à toi. Je suis partagée entre une grande colère et l'abattement devant tout ce qui doit être fait (déclarations, réparations, frais bien sûr, en gardiennage, alarmes etc). Ca ne correspond pas à mon état d'esprit.
RépondreSupprimer@ Valérie : le problème est que même si j'avais un chien, je ne le laisserais jamais tout seul toute une nuit dans mon bureau, j'aurais envie qu'il soit avec moi ;-)
RépondreSupprimer@ Camille : c'est une façon peut-être d'exorciser ce qui arrive, et votre soutien à tous me touche beaucoup.
@ Marité : ce n'est pas tant la crainte (sinon de me demander chaque matin comment je vais retrouver mon cabinet)que l'incompréhension devant une telle absurdité. Je comprends pleinement ta révolte, juste pour saloper en plus !!! Chez moi, comme me disent les parents "mais ils veulent voler les jeux pour enfants ???" ! En fait, ils cherchent la moindre petite bricole à revendre.
RépondreSupprimerLa police est parfois très ambigue, je suis d'accord avec toi. Le premier policier (très "Warrick Brown" des Experts, Huuummm) qui était venu pour les premières dégradations m'avait demandé si j'avais eu des embrouilles avec des jeunes (euh, dire à une demi douzaine de petits branleurs que mon escalier n'est pas un hall de cinéma, c'est des embrouilles ??) et m'avait dit que la prochaine étape pourrait être le feu...
Bon j'ai encore de la marge.
Il n'empêche que depuis ce jour je me demande tous les soir "qu'est-ce qui me manquerait le plus si ça arrive".
bises à toi Marité
@ Valérie, voilà, c'est exactement ce que je voulais dire. Je ne suis pas trop du genre à tendre l'autre joue sans rien dire, quand même. Autant leur laisser les clés du territoire tout de suite !
RépondreSupprimer@ Martine : Merci Martine, oui bien sûr c'est seulement matériel, ça n'en est pas moins déstabilisant. Ce poème d'Andrée Chedid m'a réconfortée :-)
RépondreSupprimer@ Chic : j'aurais bien besoin de ton inventivité, dans ce cas, pour leur concocter des pièges ! Au risque de te décevoir (?) je ne suis pas du tout "tolérante" ou permissive. J'ai plutôt la réputation d'être un peu "dure" (cadrante diraient les psys ;-)) et je trouve qu'en matière d'éducation par exemple, les parents sont très laxistes, je le vois des dizaines de fois par jour dans ma salle d'attente.
RépondreSupprimerPour autant, je ne pense pas que ce soit la cause de tous mes problèmes actuels. Et si je me repliais sur Paris ;-) ?
@ Amartia : merci à toi. Peut-être, mais je dois avouer que le coeur est un peu désenchanté,en ce moment. A bientôt.
RépondreSupprimer@ Brigitte : un grand merci pour cette pensée. T'imaginer dans ta campagne, cheminant et papotant peut-être, c'est une petite évasion pour moi.Bises.
@ Françoise : Tu as touché le point crucial, Françoise : POURQUOI ! Ca semble tellement stupide,en effet. L'ordinateur de mon bureau a 3 ans, les jeux pour enfants ne constituent pas un butin digne de ce nom, les logiciels professionnels (chers !!!) seront incompréhensibles pour eux et invendables, et si j'étais méchante (oui, on y va ?) je dirais que même les livres ne leur seront d'aucune utilité, ils ne savent pas lire...
RépondreSupprimerMais tout est bon pour être récupéré, le moindre enjoliveur à 2 euros, ils ont même piqué les cache-vis de ma plaque professionnelle...
Je sais bien que ça devient banal, et "pas grave" au regard de tout ce qui peut arriver de pire (mourir dans l'escalier du métro pour un sac arraché par exemple).
Tu as raison ce n'est pas la première fois, mais c'est allé crescendo... jusqu'à ??
Il y a le traitement qui nous est infligé aussi, et ce que ça suppose de mépris même pas déguisé : les crachats et l'urine, sur ma porte et sur mon nom, qui sont aussi difficiles à supporter pour moi que si c'était sur mon visage.
Mais je suppose que ton rôle t'amène à en entendre de toutes les couleurs aussi.
Bises
Merci Lune. je vais essayer de la retrouver peu à peu. Ailleurs, autrement peut-être.
RépondreSupprimerA bientôt.
Oh ma pauvre Odile si tu savais....
RépondreSupprimerNous avons tout essayé,les séjours jeunes,gratuits,leur donner du travail,l'insertion.....Ceux qui ont été embauchés au sein du personnel municipal,je ne veux même pas en parler tellement.....
Dans la commune voisine,ils ont mis une telle ambiance de travail,je ne veux pas rentrer dans les détails que cela a amené un de leur collègue au suicide cet été.
Je te passe les portes d'établissements publics,cassées,et où le lendemain tu retrouves excréments,canettes de bière,stupéfiants......
Pour nous narguer,pour nous dire on vous em....
Il y a un mois j'allais dîner après une longue réunion de travail avec le directeur de cabinet de notre communauté d'agglo,dans un petit resto chinois en plein quartier chaud,ils nous ont suivis et pendant que nous dînions ont mis le feu à la voiture,toute neuve cela faisait trois jours que cette personne l'avait!
Lors de ma dernière astreinte deux voitures brûlées,la caisse de la pizzeria dérobée et braquage de notre supérette!!!
La routine!
Les postiers ne veulent pas distribuer le courrier si ils ne sont pas accompagnés de la PM
Je sais cela ne te console pas
La solution????
Je ne l'ai pas ,enfin si mais ....
Je me tais
Bises
"Je te passe les portes d'établissements publics,cassées,et où le lendemain tu retrouves excréments,canettes de bière,stupéfiants......
RépondreSupprimerPour nous narguer,pour nous dire on vous em...."
C'est exactement ça Françoise, sauf que je ne suis pas un établissement public (je reçois du public...) mais le tableau est rigoureusement le même et nous recevons tous le message de la même façon.
J'en arrive à envisager la même solution que toi, que nous tous qui vivons ça au quotidien. J'ai lutté des années pour "les" soutenir, envers et contre tout. Tout est fait ici aussi pour eux. Rien, rien, rien ne passe. Ils ne veulent que détruire, pour le plaisir ou pour une canette de coca parfois.
Bises à toi aussi.
Odile
Je te comprends et suis tout à fait d'accord avec toi, il y a une base, déjà, c'est l'éducation! Ce n'est pas plus aimé ses enfants que tout leur passer! J'ai également vécu et travaillé en région parisienne mais je ne voulais pas y élever mes filles, en tout cas pas où j'habitais! J'ai obtenu ma mutation qui m'a permise de rentrer chez moi, à la campagne!
RépondreSupprimerSinon, lorsque tu as dit à une demi douzaine de petits branleurs que ton escalier n'était pas un hall de cinéma, et oui, rien que ça malheureusement peut provoquer des représailles, pour les "remontrances qu'ils ont subies"!!!
Beaucoup de ces individus se vantent non pas du nombre d'années d'études qu'ils ont faites mais des années de prison!
Je me souviens, lorsque j'étais enfant, si je me faisais réprimander par le professeur, je ne m'en vantais pas la maison sinon il y avait sanction.
Aujourd'hui, si le même cas se produit, des parents iraient presque agresser le prof!
La solution? Je pense avoir la même que Françoise!
Pour le chien, je comprends tout à fait que tu ne veuilles pas le laisser tout seul dans ton cabinet, cette solution était pour ton appart! Pour le cabinet, tu peux mettre une alarme avec peut être société de surveillance, si c'est ton cas, l'idéal est que la société puisse entendre si des individus sont entrés dans les lieux (écoute positive) et qu'ils appellent le commissariat dès qu'ils entendent les individus dans les lieux et pas lors de la constatation des faits!
Bises et bon courage
Valérie
"Aujourd'hui, si le même cas se produit, des parents iraient presque agresser le prof!"
RépondreSupprimerLe presque est de trop Valérie. ILS agressent le professeur, quand ce ne sont pas les parents, c'est le "grand frère" qu'on délègue. On m'a cité hier le cas d'un jeune de 13/14 ans que la prof avait traité de p'tit con (ben oui, parfois ça part tout seul et c'est sans doute très au dessous de ce qu'il est réellement). Il s'est précipité sur elle et l'a obligée à s'excuser à genoux !!
Oui oui c'est fait... pas le chien (hélas, j'voudrais bien un leonberg, moi :-))) Mais l'alarme avec la société de surveillance. Tout ça me coûte les yeux de la tête, en plus de quelques heures de sommeil... J'espère que ça suffira.
Merci pour tous tes conseils, Bon week-end... tranquille !
Cet état d'esprit à l'école, d'enfants de plus en plus jeunes persuadés de leur pouvoir sur l'instit ou le prof, c'est bien au delà des quartiers difficiles et des classes défavorisées hélas !
RépondreSupprimerMoi j'en ai connu un de 8ans, de parents très comme il faut qui a dit à la dame de cantine, qu'il la ferait virer si elle l'obligeait à se tenir tranquille...
C'est bien que l'alarme soit installée, tu vas te sentir plus tranquille, et j'espère que tu le seras.
Bises.
Je savais Odile que le "presque" était de trop mais je modère mes propos car par écrit, on ne peut pas inscrire tout ce que l'on pense!
RépondreSupprimerBon week-end à toi aussi!
Valérie