dimanche 12 septembre 2010

Foule sentimentale



Il y a foule à la Fête de l'Huma, de plus en plus de monde semble-t-il, alors que par ailleurs les troupes s'éclaircissent, lorsque le temps de La Courneuve est passé. C'est un lieu de rassemblement bien sûr, mais qui  n'est plus seulement politique : c'est festif, multiculturel,  intergénérationnel. Il y règne un esprit de tolérance qu'on voit assez rarement en France, il faut l'admettre. La jeune génération y vient sans doute plus pour le programme musical que pour les discours politiques, mais elle vient. Cette année, c'était l'année Ferrat bien sûr à qui un hommage fut rendu, bizarrement présenté par Michel Drucker qui est assez peu connoté Fête de l'Huma... J'ai bien aimé l'interprétation très swing de Sanseverino parce que... j'aime bien Sanseverino, et j'ai apprécié sa façon non diplomatique de rembarrer Drucker ! Et le choeur de milliers de personnes chantant "La Montagne" fut l'un des temps forts, symbolique de cet hommage.


Slogans, poésie, combat



La Fête de l'Huma s'est mise au karaoké pour entraîner les Foules Sentimentales. Souchon n'a pas vraiment besoin de ça. Pas plus que, les années précédentes, Lavilliers, Renaud, Bénabar, Julien Clerc... Les spectateurs de la fête de l'Huma connaissent tous les répertoires par coeur.


La Fête de l'Huma célébrait son 80e anniversaire ! Une magnifique exposition des affiches de la fête retraçait son histoire. C'est ainsi que je peux dire à Marité, qui a vu Hugues Aufray  que c'était en 1966 à Vincennes (en haut à droite) ;-) La même année, on pouvait y applaudir Bécaud et Mireille Mathieu, ainsi que Johnny Halliday. Pas sûr qu'il y viendrait maintenant ! Des grands noms de la chanson y sont représentés : Brel en 1960, Charles Trénet ou Leny Escudero.... Tandis que la grecque Nana devient MOSKOURI (sic, affiche au centre), quelques noms  sortent de l'oubli : Maurice Biraud, Mathé Altéry... 

Une petite Foule Sentimentale avec Souchon, d'abord la version "Fête de l'Huma" pour l'ambiance, trouvée sur le net , puis une version  un peu moins space :-))






12 commentaires:

  1. Je suis heureuse qu'il y ait encore foule à la fête de l'Huma, un peu d'espoir dans ces temps difficiles...
    Un brin de nostalgie, aussi, à la lecture de ton billet, enfin, pour moi tout au moins...
    Bises et bonne semaine !
    Norma

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  2. formidable,
    j'ai eu pendant quelques seconde,
    s l'impression d'y etre,
    c'est chouette,
    tout change c'est vrai,
    mais la foule est la,
    l'esprit festif aussi,
    et la tolérance,
    ca,
    pour moi c'est le plus beau...
    belle semaine a toi ODILE, bisessssssssss

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  3. Je remets mon commentaire qui était bourré de fautes de frappe argggggggg...

    Oui Oui Odile, emmène-moi l'année prochaine, avec Annick, et si y'a trop d'monde on f'ra un car et une banderolle !!!!
    La fête de l'Huma, je me souviens très bien, j'y suis allée deux fois.
    La première fois avec mon père, qui à part avec Maman, ne se serait encarté pour rien au monde ;-)
    Je ne sais plus qui était la vedette, normal la vedette c'était lui et moi seule à son bras !

    Plus tard, j'y suis allée comme soignante ;-) J'accompagnais une jeune femme pensionnaire de l'hopital psychiatrique de Maison Blanche. l'objectif thérapeutique était qu'elle réussisse à sortir, à aller seule à la fête de l'Huma retrouver son père, et qu'elle rentre toute seule à l'hosto. Donc j'y suis allée la veille, en balisant le trajet, et j'ai vu les préparatifs. On devait être en 1975. Elle a réussi à y aller, s'est fait envoyer sur les roses socialistes par son père, a rencontré deux rigolos qui avait le sens du partage et s'est écroulée fort tard le soir complètement saoule, mais ravie à la porte du pavillon... C'était l'bon temps de l'antipsychiatrie ! Mais je dévie du sujet !
    Merci pour cette évocation Odile !

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  4. MERCI Odile pour ce bel article.
    Je n'y étais pas cette année mais l'an prochain le RV est déjà pris.
    Hugues Auffray c'est Quichottine qui l'a vu.
    La première fois, pour moi, c'était en 1970 avec "Les Who" et d'autres.
    Bien souvent il pleut... cette année a été clémente.
    GROS BECS.

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  5. rendez-vous l'an prochain, camarades !!!

    Merci chère Odile ... quelle pêche dans ce billet
    généreux ... ça fait du bien.

    Je t'embrasse

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  6. Il y a de l'espoir Norma, c'est vrai, mais aussi un élan vital, combatif, un mélange de résistance (politique) et de tolérance (sociale) et c'est enthousiasmant. On te garde une petite place dans le car que nous affréterons l'an prochain ;-) ?

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  7. Alors Claire, je suis contente d'avoir pu transmettre cet état d'esprit, à travers ces quelques photos. J'en suis ravie et je t'embrasse.

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  8. Ca y est Lulu, le car est déjà réservé :-)) Il nous restera à trouver sur quel stand on mangera (cette année, sur le stand de la Lozère, on a fait un repas aussi simple dans la présentation que somptueux dans la dégustation : omelettes aux cèpes...), sur quel autre on boira (celui du Val de Marne offre une carte très honorable), et sur quel autre encore on dansera (un p'tit fest noz peut-être sur le stand des Côtes d'Armor :-)) ?)

    Tu sais la plupart des gens que je connais, et avec qui je vais à la fête de l'Huma ne sont encartés nulle part, pas plus que ton papa (moi la première, j'aime pas qu'on m'oblige...). Ils ne votent pas non plus tous pour ce bord-là (2,5%... si tous les visiteurs votaient communistes, ça se saurait...) mais il y a quand même un état d'esprit particulier au cours de cette fête...
    Ca ne m'étonne pas que ta patiente ait trouvé d'autres utopistes partageurs... De la viande saoule ou "space" on en rencontre beaucoup, à toute heure du jour ou de la nuit. La plupart du temps ça reste bon enfant. L'an dernier, les organisateurs avaient offert un gobelet-souvenir à chaque participant (espérant sans doute qu'il y aurait quelques tonnes de déchets en moins à ramasser). Cette année, le gobelet payant (2 euros) était frappé aux armes d'une marque de bière dont le nom commence par Kro :-)))
    Bises ma Lulu, je me réjouis déjà de t'y retrouver, à La Courneuve !

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  9. Oui oui Marité, j'ai vu ça sur ton blog. Ah il a quand même plu le dimanche matin, mais plus pour le concert de Jacques Dutronc, tant mieux !

    La première année où j'y suis allée par contre, c'était le déluge... On glissait dans les allées qui n'étaient plus que mares de boue... j'avais oublié mes bottes Aigle chez Lulu ;-))

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  10. Annick, prépare les banderoles, je m'occupe du car (Lulu s'occupe du ravitaillement :-))) ! (et Brigitte, elle vient pas Brigitte ??)
    Bises à toi et bonne nuit.

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  11. "Ben bien évidemment que si que je viens" !!!Non mais .M'enfin y'a certainement un peu trop de monde pour moi ...je n'aime pas la foule ,j'ai tendance à fuir .
    Comment ça il est un peu tôt ce matin? J'sais pas pourquoi j'arrive pas à fermer l'oeil,alors je me vogue de blog en blog ...
    Bises

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  12. Ouaiiiii ! Brigitte vient aussi... Depuis le temps que tu me lis Brigitte, tu dois savoir que je fuis la foule, moi aussi, le plus souvent ! Mais celle-ci, de temps en temps, ça fait du bien. Parce qu'on y sent le plaisir d'être ensemble, d'avoir des idées communes (pas forcément communistes), de partager des moments de complicité : chanter avec quelques milliers de personnes "La montagne" aussi bien que "L'internationale" ça a de la gueule, quand même ;-)
    Il y a aussi des endroits ou des gens que je fuis, hein, tout n'est pas idyllique : les harangues assassines, la viande saoule en individuel ou en collectif...

    Bonne journée à toi alors. Bises.

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