Ce jour-là, j'étais allée explorer quelques registres anciens, pour débuter l'arbre généalogique de mon oncle Jean. J'étais en train de photographier ce qui avait été son école élémentaire, et qui est devenue la mairie de Jeugny, dans l'Aube. Quand "par-dessus les toits, soudain j'ai vu passer les... grues cendrées" :
C'est dans cette école que mon oncle Jean prépara et obtint son certificat d'Etudes, celui dont nous parlions il y a quelques jours.
Le voici, troisième à partir de la gauche, au premier rang, posant dans la cour de son école en 1935. Il a douze ans. Il gardera à jamais la nostalgie de cette époque-là, de ses livres de lecture et de leçons de choses, et de son "maître d'école", même si celui-ci tirait les oreilles et donnait sur les doigts des coups de règle de fer.
On les découvre à travers les blogs, en ce moment, les grues cendrées traversent la France. On peut suivre leur route, et même signaler leur passage sur le site de la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Champagne-Ardennes (peut-être dans d'autres régions aussi, mais je n'ai pas trouvé le lien sur le site national). N'hésitez pas à remplir le formulaire si vous en voyez passser. Et ça me donne envie de revoir "le Peuple Migrateur".
"Un bel oiseau me montre la lumière, elle est dans ses yeux bien en vue, il chante au milieu du soleil..."
RépondreSupprimerFederico Garcia Lorca
Bon week-end Odile!
Je suis désolée car cette année, je n´ai pas vu les grues passer, c´est toujours un moment de bonheur de les voir.
RépondreSupprimerCette citation que tu as choisie est vraiment magnifique...
RépondreSupprimer"Morte sur la terre
RépondreSupprimerC'est elle dans le ciel
La grue resplendissante"
Sôseki
Quel merveilleux spectacle que celui des oiseaux en pleine migration ! Ici, ce sont plutôt les vols d'étourneaux que nous ... subissons ? ... pendant presque tout l'hiver ! ;o) Mais même s'ils nous pourrissent les rues et les voitures, et parfois même les cheveux, ces immenses régiments d'oiseaux tourbillonnant dans le ciel restent malgré tout un spectacle merveilleux !
RépondreSupprimerBonne journée
Hélène
Belle photo, beau spectacle que la migration. Quand je ne les ai pas entendues voler la nuit, je cours le matin voir le site LPO, qui annonce les beaux jours
RépondreSupprimerQuelle chance Odile :) bon...alors suivons la flèche ;-)
RépondreSupprimerChez nous, ce serait plutôt des canards, oies sauvages ou pigeons. Nous ne sommes pas loin de la Belgique et l'on trouve pas de mal de colombophiles qui, le dimanche, lâchent les pigeons voyageurs.
RépondreSupprimerLa maîtresse portait un tablier elle aussi... rapport à la craie ? Maintenant avec les tableaux Vélleda voire le tableau numérique... plus nécessaire...
Beau dimanche. BISOUS.
Merci Enitram et Anne pour vos si beaux textes.
RépondreSupprimerVous avez raison Alba, c'est si simple, le bonheur quand la nature s'en mêle.
C'est vrai Astheval, c'est René Char ;-) J'aime bien passer un petit moment à chercher "la" phrase qui sera en adéquation avec le sujet du message.
Merci Hélène de votre passage et bienvenue aux Cerisiers. Il est vrai que parfois, les étourneaux sont si nombreux qu'on peut parler de nuisance. C'est le cas près de l'immeuble où j'habite... alors que par ailleurs nous sommes en grande demande de nature ! Des centaines d'étourneaux ont élu domicile sur l'unique arbre d'une petite cour et c'est un vacarme continuel qui indispose bien des voisins !
Je crois Clémentine que si les grues sont arrivées sur le Lac de Der, c'est qu'elles étaient plus au nord, par rapport à Troyes, non ? Ont-elles fait escale au Lac de la Forêt d'Orient ? Je ne l'ai pas vu cité chez LPO.
RépondreSupprimerDes chances comme celles-ci Chic, tu en as souvent, on dirait que les oiseaux te réservent un accueil particulier :-)
C'est beau aussi, Marité, les canards, les oies... J'habite juste à côté d'un grand parc et je vois souvent les volatiles divers passer au dessus de mon 4e étage.Je n'ai pas l'appareil à portée de main et ne peux les immortaliser mais je profite toujours de cet instant magique, toujours renouvelé.
Mon oncle me raconte les journées à l'école communale, et le maître d'école avec sa blouse grise. Ce jour-là, il ne posait pas avec ses élèves pour la photo. Mais tu as raison, il y a de grandes élèves, peut-être celles qu'on disait "en fin d'études", qui ont des tabliers de cuisine, plutôt que des tabliers d'écolier ! Si je ne me trompe pas, mon oncle avait la blouse traditionnelle noire, avec un liseré rouge, boutonné sur le côté.... Et il me parle encore de ses galoches !
Alors là chapeau Odile.
RépondreSupprimerDepuis notre plancher des vaches je suis bien incapable de savoir si c'est un vol de grues ou d'oies!!!Ce que je sais c'est que ce ne sont pas des palombes!!!
Tiens j'ai effectué un Brive Paris en train il n'y a pas très longtemps avec ton chanteur,très sympathique
Euh, j'ai pas trouvé toute seule, pour tout te dire, Aloïs ;-) Je me suis renseignée auprès des gens compétents ! Mais regarde, les pattes sont nettement longues, ce qui n'est pas le cas des oies si je ne m'abuse ;-)Moi j'aurais plutôt hésité entre grues et hérons, par exemple.
RépondreSupprimerAh bon, je croyais que sa "famille habite dans le Loir et Cher" :-)). Il a l'air sympa en effet (pour peu qu'on puisse en juger lors d'interviews).
Bonne soirée à toi