Il est temps de commencer les révisions, si on veut être prêt pour le certif, à la fin de l'année scolaire. Le Certificat d'Etudes, Colette ou Marcel Pagnol nous ont montré quelle importance il avait dans la vie scolaire des enfants de la fin du 19e siècle jusqu'aux années soixante . Pour certains, généralement issus de milieux modestes, ce fut le seul diplôme, la fierté de toute une vie ; la preuve que l'école élémentaire, et Monsieur l'instituteur, avaient rempli leur office. "J'ai mon Certificat d'Etudes", c'est une phrase que j'ai entendue souvent dans ma famille avec émotion et tendresse pour ceux qui la prononçaient.
Dictée (10 points) et Questions (10 points) - 50 mn
Le premier feu,vu par la chatte.
Feu ! Te voici revenu, plus haut que mon souvenir, plus cuisant et plus proche que le soleil ! Feu ! Que tu es splendide ! Par pudeur, je cache ma joie de te revoir, je ferme à demi les yeux où la lumière amincit ma prunelle. Mon ronron discret se perd dans ton crépitement. Ne pétille pas trop, ne crache pas d'étincelles sur ma fourrure ; sois clément, feu varié, que je puisse t'adorer sans crainte...
Je sais, puisque je suis chat, tout ce qui vient derrière toi, feu. Je prévois l'hiver que j'accueille d'une âme inquiète, mais non sans plaisir. En son honneur, déjà ma robe croît et s'embellit. Mes rayures brunes deviennent noires et le poli de mon ventre passe en beauté tout ce qui s'est vu jamais.
Colette
Questions :
La chatte est-elle contente ? Quels sont les détails qui le montrent ? Pourquoi les rayures brunes deviennent-elles noires ?
Expliquez : clément (employer ce mot dans une phrase) ; pétiller.
Analyser : splendide ; joie ; te (revoir) ; par pudeur.
Rédaction (10 points - 50 mn)
Vos parents ont commandé un poste de T.S.F. Votre attente, votre joie à l'arrivée du colis. Que fait toute la famille les premiers jours de l'installation du poste à la maison ?
Calcul
Une personne riche laisse en mourant sa fortune qui doit être partagée entre les familles de plus de trois enfants du village, proportionnellement au nombre des enfants. Le village comporte une famille de neuf enfants, une famille de sept enfants, trois familles de six enfants, quatre familles de cinq enfants, et douze familles de quatre enfants. La fortune, après paiement des droits divers, s'élève à 6 850 000,00 francs.
Que recevra chaque famille ?
Que recevra chaque famille ?
Sciences
Garçons ruraux : Quel est le but des drainages ? Citez les différents moyens de drainage que vous connaissez pour drainer les sols de culture.
Garçons maritimes : Dessinez les différentes phases de la lune. Quelles phases correspondent aux plus fortes marées ?
Garçons urbains : action de l'alcool sur l'organisme humain (ndlr : bonjour la réputation !)
Filles : Comment combattre la constipation chez un bébé (ndlr : au secours...).
Couture
Une boutonnière à deux brides. Lettre A au point de croix sur toile.
Les textes (authentiques) des épreuves sont extraits de "Carnet du certificat d'études 1954" aux Editions De Borée.
Les photos sont tirées de "Images de notre enfance - L'école de Monsieur Rossignol" également aux Editions De Borée. Vous pouvez voir d'autres tableaux, de ma collection personnelle, A la récré.
Les photos sont tirées de "Images de notre enfance - L'école de Monsieur Rossignol" également aux Editions De Borée. Vous pouvez voir d'autres tableaux, de ma collection personnelle, A la récré.
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Leçons de choses : "Ce qui distingue l'autodidacte de celui qui a fait des études, ce n'est pas l'ampleur des connaissances, mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi." Milan Kundera (L'insoutenable légèreté de l'être)
Oh! ces vieux manuels scolaires.... j'en ai tout un rayon.
RépondreSupprimerQuand je regarde les exercices proposé en cours moyen 2° année, je me demande quel élève de CM2 serait capable de les faire aujourd'hui.
P.
Oui moi aussi j'en ai plein, surtout de français et de lecture... dont les miens que j'ai retrouvés sur des brocantes. J'ai pas osé le dire de peur de passer pour une réac :-)) Mais tu as bien raison je pense que peu d'élèves de CM2 l'auraient, ce certif. Rien que la dernière phrase "le poli de mon ventre passe en beauté tout ce qui s'est vu jamais"... c'est du chinois pour eux. Pfffff.
RépondreSupprimercalcul:chaque famille citée reçcoit 67.157 F par enfants
RépondreSupprimerpoint de croix:fingers in the nooses off course!!
dictée:même pas en rêves!!!
bonne reprise ODILE OU BONNE FIN DE VACANCES
domi
Super billet ! J'ai aussi quelques trésors de brocante, et encore un joli cahier que je pourrai feuilleter avec vous !
RépondreSupprimerLa dictée de CM2 dur dur, quoique certaines instit' dans certaines petites écoles de village sont capables de mettre la barre assez haut, nostalgiques qu'elles sont du temps béni de leur jeunesse... La rédac les doigts dans l'nez, tout l'monde a bien reçu son écran plat, le calcul impossible, il n'y a plus de familles nombreuses. Les coef des marées, depuis le WE ça devrait être rentré dans les têtes, la constipation chez le BB, pas de constipation avec la leche-ligue, mais prévoir cette éventualité si Badinter s'en mêle...
La boutonnière, c'est quoi un bouton, on met de la crème dessus non ?? Je sais faire les boutonnières M'dame !
Très jolie A de broderie blanche à faire au passé plat of course, je me souviens des temps de broderie à l'école lorsque j'avais fini mes exercices, j'avais le droit de sortir mon ouvrage !
J'en connais qui l'ont eu du premier coup leur certif et qui deux ans avant ne parlaient pas un mot de français.
S'il faut bien sur s'interroger sur les compétences des élèves, elles sont indissociables de celles de leurs maîtres ;-)
Bises !
Je trouve ces épreuves difficiles, comme quoi, avoir son certificat d'études attestait d'une culture générale importante !
RépondreSupprimerMerci pour cette chronique si intéressante.
Norma
Le C.E.P. je l'ai et j'en suis très fière. J'ai retrouvé un livre "Guide Bordas" certificat d'études primaires mémento - sujets et corrigés. Les enfants auraient bien des difficultés à faire les épreuves aujourd'hui.
RépondreSupprimerLes épreuves :
une rédaction en 50 minutes avec 2 sujets au choix - note sur 10 -
Une dictée de 150 mots minimum -avec 3 questions-
note sur 10 pour la dictée et 10 pour les questions.
Calcul : 2 problèmes de la vie pratique : 1 court noté sur 8, 1 long noté sur 12
Sciences : en 20 minutes, 2 questions, noté sur 10
Histoire et Géographie : 20 minutes, histoire 5 géographie 5
Calcul mental notation sur 5
Dessin 40 minutes pour les garçons et couture pour les filles
Lecture : lecture expressive d'une dizaine de lignes. Noté sur 5
Récitation ou chant: notation sur 5
Pour être déclaré admis, le candidat doit avoir obtenu au minimum :
-30 points pour l'ensemble des épreuves suivantes : dictée, questions, calcul, rédaction, sciences.
-50 points pour l'ensemble des épreuves de l'examen.
Enfin il y avait le B.S.S. brevet sportif scolaire qui comprenait les épreuves suivantes :
-saut en hauteur avec élan
-lancer de poids
-course de 50 mètres
-grimper à la corde de 7 mètres
Celui-là je ne l'ai pas eu, j'ai toujours été nulle en sport, j'ai horreur de ça.
Voilà c'était ça le certificat d'études primaires, ceux qui l'avait eu recevaient souvent en récompense leur première bicyclette...
Amitiés à tous et toutes.....bonne journée
Si peu d'élèves de CM2 obtenait cet examen ,je pense que ce serait la même chose pour des 6° ...
RépondreSupprimerc'était une autre époque certes, mais le niveau général demandait d'autres connaissances .Maintenent ils sont calés en informatique et le portable n'a guère de secrêts pour eux !!!
Attention ,je ne dis pas que c'est mieux .
Viii...moi aussi je l'ai eu ce certif, mais pas grâce au math, plutôt au français et beaucoup au sport ...
Je ne peux pas renier un métier que j'ai pratiqué 15 ans et que j'adorais !!!
Bonne idée ce billet.
RépondreSupprimerBonne soirée.
C'est très intéressant, mais ne dénigrons pas l'éducation de nos élèves de CM2 aujourd'hui: ils savent utiliser l'ordinateur, internet n'a plus beaucoup de secrets pour eux, ils s'initient à l'art, visitent des musées, sont plutôt doués en sport, savent nager, apprennent l'aide aux premiers secours et le code du piéton et du cycliste, etc... Ils lisent encore et, si l'orthographe laisse à désirer, c'est vrai, ils savent compter les divisions avec virgule au quotient, connaissent leurs tables de multiplication (mais oui) et aiment les maths. Allons! Tout n'est pas perdu!
RépondreSupprimerAnne
Bravo Domi pour le calcul ! Et merci... les vacances sont déjà finies ;-)
RépondreSupprimerJ'ai vu aussi, Lulu, des dictées "haut de gamme". Et c'est bien ce qui me stupéfie, au fil des ans, ce manque d'homogénéité entre les connaissances TRANSMISES à "nos" enfants. Dès ma première année de stage (c'était à Asnières, en 1978/79) j'ai constaté dans les 3 CP où j'ai été accueillie que l'avenir scolaire des enfants tenait, pour une grande part, au hasard qui les catapulte dans telle ou telle classe, en face de tel ou telle instit, plus ou moins expérimenté (e), plus ou moins convaincu(e), plus ou moins concernée.
Ah si,ici, on en a pas mal des familles nombreuses, parfois très nombreuses, ce n'est pas une légende.
Moi aussi je sais (enfin savais !) faire les boutonnières, même à la machine :-))
Exactement,Norma, c'est cela qui faisait à juste titre la fierté de ceux qui l'avaient, ce fameux certificat d'études.
Le niveau de ces épreuves me paraît vraiment élevé mais ce que je retiens surtout c'est la différenciation des questions selon l'origine et le sexe des élèves... C'est vraiment drôle et/ou inquiétant... ;-)
RépondreSupprimerMerci Odile d'avoir traité ce sujet original et intéressant.
La paupulation en France été presque moitié moindre....j'ai dix une conerie ??
RépondreSupprimerMerci beaucoup Canotte pour toutes ces précisions. Si je pense être en mesure de passer le certif, au vu de ce que tu nous en dis, la liste des épreuves du brevet sportif me terrifie :-))) Au saut en hauteur, j'ai passé mon temps à regarder les autres sauter... parce que j'étais la première éliminée... Pour monter à la corde, c'était la galère et j'avais l'impression que le poids que je lançais "de toute ma force" retombait à mes pieds... Absolument décourageant. Il y aurait beaucoup à dire aussi sur la manière dont on décourageait ou humiliait ceux qui, comme moi, n'avaient pas de "réelles dispositions" pour le sport...
RépondreSupprimerTiens, j'aurais dû avoir Brigitte comme prof de sports :-)
Merci Alba de votre passage.
Je ne doute pas Anne que l'école dont vous parlez existe quelque part... Je ne suis pas sûre cependant qu'on puisse encore en faire une généralité. En tout cas, ce n'est pas l'exemple que j'ai, tous les jours, sous les yeux. Non pas que les enseignants y soient moins bons qu'ailleurs, non pas que les enfants y soient plus stupides qu'ailleurs. Mais les moyens financiers et humains, qui devraient être dans ces départements sinistrés, bien supérieurs à ceux des zones "protégées", y font au contraire cruellement défaut.
Et ce serait une faute de ma part que de ne pas le dire, et de laisser croire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Par ici, non vraiment, je n'ai pas du tout l'impression que tout aille bien.
Bonne soirée à vous.
Eh oui Oxygène, même si ça correspondait à l'époque, avec le recul c'est assez révélateur de ce qu'on attendait des futurs citoyens, travailleurs et pas alcoolo pour les garçons, et femmes au foyer pour les filles :-((( Il en fallait de la force de caractère pour aller à l'encontre de ces injonctions (même pas voilées !).
RépondreSupprimerChic, ta u ton certif dans une pochette surprise ? On t'a reconnu, tu l'as passé avec option SMS :-)))
:)) Ben justement...j'aime bien les pochettes parce qu'elles peuvent réserver plein de surprises :) C'est l'espoir qui manque. Quelques temps après le bac (scientific quand même ;-)), j'étais sur mon vélo et j'ai dit à un vieux sage : "j'suis un con..j'ai eu mon bac... mais j'ai bossé que quinze jours avant", et le vieux sage m'a répondu : "Le con c'est celui qui bosse quinze jours ou celui qui bosse quinze mois pour l'avoir ?"
RépondreSupprimerjeune C... (si si je peux ;-)- pourquoi on dit "vieux sage" mais "vieille bique" ???), moi je suis pleine de compassion pour ceux qui bossent 15 mois et qui finissent par l'avoir... ou pas. Déformation professionnelle, sûrement ;-)
RépondreSupprimerMais tu as tout à fait raison, certif ou bac, c'est (c'était) un sésame... qui a de moins en moins la saveur de l'espoir. Bises et bonne journée.
Mon commentaire va peut-être faire doublon je n'ai pas lu les autres je rattrape mon retard!!!
RépondreSupprimerVoici un examen qui signifiait quelque chose.
Je suis à peu près certaine que l'on fait faire ces exercices à un élève de 3ème aujourd'hui,c'est la catastrophe.
Une de mes grands-mères n'avait que son certificat d'études,elle écrivait de façon extraordinaire sans aucune faute de syntaxe ou orthographe,calculait à une vitesse prodigieuse,bref elle en aurait surpris plus d'un aujourd'hui
Ton épreuve de sport me rappelle la mienne ;-)
RépondreSupprimerJe n'ai pas de compassion mais une tendresse maternelle toute particulière pour les enfants qui s'acharnent à bâtir leur réussite, surmontant les brimades, les moqueries, les humiliations de l'école, du collège, du lycée. Les profs les reconnaissent heureusement plus souvent qu'on ne le pense, les soutiennent, les portent et le temps ne compte plus, ni les années de redoublement, ni le temps passé à enregistrer ces règles si difficiles pour certains et si évidentes pour d'autres.
Parfois, ils ne feront rien de ce diplôme, si chèrement payé, qu'ils n'ont pas voulu renoncer à décrocher, d'autres fois, il sera un sésame vers le monde de culture, de réussite auquel ils aspirent, révélant l'intelligence que leurs mauvaises notes masque hélas. Ces mauvais élèves-là sont des gens formidables, leur talent nous est indispensable, ils s'acharneront là où d'autres laisseront tomber, notre société leur ferme trop de portes et perd leur résilience.
J'en connais d'autres qui bossent comme des fous, pourtant certains de réussir, l'excellence est leur passion, ils aiment le challenge, ils ont soif d'apprendre ce que ce monde de l'école leur propose. Pour peu qu'on leur ait enseigné la modestie, on sera fier d'eux, sinon, ils seront des machines à virer les autres.
Il ne faut pas compter le temps qu'on passe à apprendre (sauf en sport), ça ne compte pas.
Amusant, car j'ai justement eu dans les mains ce WE un ouvrage des éditions de Borée. Oublié le titre exact, mais ce livre, agréablement illustré par des aquarelles, récapitule les savoirs (répertoriés par un certain Mr Rossignol)que les jeunes des années 50 devaient acquérir en géographie, histoire et sciences ... Je l'ai trouvé intéressant et il m'a semblé que je pourrais y apprendre quelques notions ignorées.
RépondreSupprimerJ'ai souri devant le problème de calcul, avec cette fortune à redistribuer aux familles nombreuses. Nous pourrions peut-être nous en inspirer ... Le texte de Colette est assez évocateur, mais la dernière phrase est un peu "alambiquée" pour moi. J'aurais dit :"le poli de mon ventre surpasse en beauté tout ce qu'on n'a jamais pu voir". Amitié et à bientôt Odile.
C'est vrai Lulu. Et si les profs le reconnaissent parfois (de plus en plus, je crois), c'est parce que certains parents, et certains professionnels ont fait l'information nécessaire pour qu'ils portent un autre regard sur ces difficultés.
RépondreSupprimerSans oublier le "gros de la troupe" qui n'est ni dans la difficulté ni dans l'excellence :-)) mais dans la bonne moyenne et dont le monde a besoin aussi.
"Les machines à virer les autres", hélas trois fois hélas. C'est ce qu'on en fait dans certaines grandes écoles aujourd'hui. J'en parlais à ma fille justement à midi, en regardant C. G. aux infos, dirigeant d'un grand groupe automobile. J'avais lu sa biographie, c'est à faire peur, d'un point de vue humain. Et je lui ai dit "c'est un tueur celui-là"... tueur au sens propre, si l'on considère que dans son groupe, comme à France Télécom, les gens se suicident beaucoup... Bonne journée sportive, à courir avec ta brouette derrière ton âne ou tes moutons ;-))
Ah Lily, ce livre-là je crois bien que je l'ai en ce moment sous les yeux :-)) C'est peut-être "Images de notre enfance - L'école de Monsieur Rossignol" ? Je me le suis offert parce que j'y retrouve les tableaux d'illustration que je collectionne, et qui servaient de support au vocabulaire, aux leçons de choses, de géographie ou d'histoire. J'en garde un souvenir extraordinaire. Les deux photos sont extraites de ce livre-là d'ailleurs, j'ai oublié de le préciser.
Eh oui bien sûr, l'alambiqué est un peu la marque de fabrique de Colette, mais quelle fabrique :-)) !
Ca y est Lily, j'ai ajouté les références, avec un lien vers l'un de mes messages qui parlaient déjà de ces tableaux imagés.
RépondreSupprimerBonne journée.
j'en suis à ma quatrième tentative pour écrire un mot sur ce bon sang de certif' supérieur passé à 14ans ... il y a tant à dire que je n'arrive pas à faire le tri.
RépondreSupprimerIl y a celui de nos parents pour qui, du moins à la campagne, celui qui l'avait était "quelqu'un de capable" "qui "avait de l'instruction", certains enfants étant "aux culs des vaches" dès l'âge de 8 ans parfois avaient du mal dans la journée à garder les yeux ouverts. Parfois, dès 12 ans maximum, plus personne ne les revoyait à l'école... alors le certif' bien évidemment n'était pas pour eux... Je me souviens de deux filles qui vivaient encore cette situation dans ma classe mais heureusement que cette école était obligatoire et que le maire, je suppose, a fait son travail de "gendarme" auprès des parents.
Ce qui veut dire quand même qu'il y avait disparité entre les enfants de paysans et ceux du bourg...
En plus perso, j'ai été tellement malheureuse à l'école primaire que ce certif' pfff et puis, c'est pas ce que je voulais même si j'ai eu la chance de faire des études de secrétariat par la suite pendant trois ans. Heureusement, car les copines, elles, c'était l'usine ou aider la mère (famille nombreuse oblige) ou les champs...
et puis pour le sport, monter à la corde était un vrai supplice : je n'arrivais pas à décoller sauf le jour "J" où je me suis hissée à mi-corde mais je crois que j'étais déjà dans la "rage" Heureusement, je me suis bien calmée depuis ...
l'âge sans doûte ;-)))
Génial ton billet et bel hommage à tous ceux qui étaient si fier d'avoir leur certificat d'études. Une excellente idée Odile, on a envie de le passer...
RépondreSupprimerC'est bien de reconnaitre que tu es déformée ;-)))
RépondreSupprimerC'est pour la bonne cause Chic (j'ai dû relire les réponses, je ne comprenais pas pourquoi tu me trouvais déformée :-)))
RépondreSupprimerEn fait, tu n'as rien de déformé, tu es une jeune Jedi et ta formation n'est pas terminée ;-)) C'est pas grave. Ca va venir :)) Moi, je dois être....mal formé...mais de cette "formation" là, j'en suis fier.
RépondreSupprimer"Quand 900 ans tu auras, comme moi, moins en forme tu seras." :-)))
RépondreSupprimer(Pour les non initiés, c'est pas de moi, c'est de Maïtre Yoda !)
Je vois que ma réponse à Annick et Michelaise n'est pas passée... Je recommence. C'est vrai il y a souvent des bugs, pour l'enregistrement des messages, on croit l'avoir enregistré et "blogger" a zappé la dernière étape.... PFFF.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Annick pour ton témoignage. Je retrouve pleinement les récits de ma famille de Bourgogne (Cerisiers !) dans le début de ton message... Et je m'aperçois que je ne sais même pas si mon père l'a eu, le certif. Il me semble que ça reste, pour les plus anciens, "le certificat d'études", l'expression gardant en elle-même le respect, peut-être le souvenir de la difficulté des épreuves, donnant toute sa valeur à ce diplôme. Et tu as raison, il y avait de grosses disparités, même les textes des examens nous le prouvent. C'est ce qu'aujourd'hui on appellerait des discriminations, en fonction des origines géographiques, des origines sociales, du sexe.
Bonne journée à toi, et merci encore.
Michelaise, on va organiser ça sur Paris, comme prochaine rencontre de blogs :-))) (non, je blague hein, je préfère que ce soit autour d'un thé ou d'un chocolat chaud !)
Encore heureux que les bloggeurs n'aient pas dû se soumettre à cet examen... Il y aurait peut-être eu de susprises amusantes....
RépondreSupprimermoi je savais pas que ça suçait une surprise ;-)))
RépondreSupprimer!!! Chic, on va te mettre au piquet :-))) (non, pas sous le bureau de la maîtresse, tu nous as déjà fait le coup).
RépondreSupprimerKarine, j'aurais tendance, spontanément, à dire comme vous. Mais à la réflexion, ce peut être quand même un support d'expression intéressant, même si l'orthographe laisse à désirer. Je sais que certains "blogueurs potentiels" se l'interdisent parce qu'ils se savent dyslexiques, alors qu'ils auraient des tas de choses intéressantes à faire passer.
Bonne fin de semaine.