(crédit photo : 24 heures)
C'est un Pays dont on ne parle que lorsqu'il est dans une situation encore plus dramatique que son quotidien.... Alors qu'Haïti se relevait à grand peine de la folie des hommes, c'est celle de la terre que ses habitants doivent subir maintenant.
D'où nous sommes, on ne peut pas faire beaucoup plus qu'un simple clic, mais c'est de cela aussi que les haïtiens ont besoin.
Médecins sans frontières (page parfois inaccessible en raison d'un grand nombre de visites-persévérez ! )
et beaucoup d'autres associations. Un article pour s'y retrouver et en savoir plus sur l'utilisation des dons par ces différents organismes.
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Il est rare qu'un homme politique fasse une telle unanimité. Ses colères légendaires, son absence totale de langue de bois, son intégrité absolue ... cela manquera parait-il aux hommes politiques toutes couleurs confondues, mais cela manquera surtout à nous, citoyens. Sur qui désormais, pourra-t-on compter, pour tenir tête à des apprentis despotes ?
On lira ici que cette voix a su séduire, par son intelligence et sa cohérence, même les dents les plus dures.
On se remémorera ici son combat, aux côtés de Robert Badinter, autre irremplaçable, contre la peine de mort.
Et parce que parfois les politiques peuvent avoir un coeur et ne pas faire taire les sanglots qu'ils ont dans la voix, on peut regarder ceci :
Poussières de malheur : "Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou." Albert Camus (Carnets)
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RépondreSupprimerOui, Odile, c'est un bien triste drame encore qui frappe aujourd'hui ce pays déjà fort déshérité, sa population si démunie. Mais quand, au nom de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, on autorise les Etats à ne pas déclarer leur faillite, est-ce à la conscience internationale de prendre le problème en mains ? Ce qui ne veut pas dire que je ne sois pas pour les appels aux dons aujourd'hui, face à ce drame épouvantable, au contraire (j'ai d'ailleurs relayé le billet de Dorian et Claire, voir sur mon propre blog), ces victimes n'y sont pour rien et c'est une situation insoutenable de les voir sombrer encore plus, et ta citation de Camus est fort bien choisie. Faut-il être fou pour espérer en la condition humaine ? Utopie, que d'éduquer les Etats à devenir adultes et plus responsables et à ne pas attendre de telles catastrophes pour penser à ces "pauvres gens" ?... J'attends avec un ami originaire de là-bas des info, des nouvelles, son beau-frère est rentré au pays pour affaires la semaine dernière. Mais rien, depuis deux jours...
RépondreSupprimerQuant à Philippe Seguin, je suis aussi d'accord avec toi, je crois bien qu'on n'aura pas de sitôt un homme politique de sa stature, alors qu'on en aurait bien besoin pour contrer un certain petit dans tous les sens du terme...
Bonne journée, Odile, et plein de câlins à tes félins frileux que je viens aussi de visiter !
Ton billet engendre la tristesse mais il est très beau et très émouvant.
RépondreSupprimerDans la simplicité et en peu de mots tout est dit,à quoi bon de grands discours,mieux vaut agir selon ses moyens.
j'adhère à ce que tu viens d'écrire que ce soit sur Haïti ou P. Seguin ... et ne puis rien rajouter.
RépondreSupprimerton billet a su trouver les mots justes Odile
RépondreSupprimerj'ai même écouté le discours de Seguin en entier !!! cela fait du bien d'entendre parler avec une telle humanité
quant à Haïti, je n'ose pas moi-même relayer la foule de ceux qui en parlent si efficacement, je ne trouve pas les mots
Très belle oraison funèbre pour un personnage plus grand que nature, Philippe Séguin, que nous avons honoré au Québec au début des années 2000 je crois.
RépondreSupprimerComme nous sommes vulnérables, nous les petits grains de sable sur cette terre qui tremble, s'essoufle, se noie, se pollue et palpite au point de nous enlever le gîte, la nourriture et même la vie en quelques secondes! Haïti déjà si éprouvée par une économie stagnante et des conditions de vie si miséreuses, vient d'être frappée avec une extrême violence... Oui, il est temps que les Grands, les riches, les pays industrialisés et gâtés retroussent leurs manches et fournissent de vrais efforts et des expertises sur tous les fronts pour aider les Haïtiens à relever leur pays. Les secours immédiats et nécessaires seront là je n'en doute pas, mais il faut un plan quinquennal voir toute une décade pour soutenir ce pays. Ils ont été abandonnés ou exploités beaucoup trop longtemps par nous les riches. Haïti, c'est le cri d'alarme de l'Humanité!
D'un coté, comme de l'autre, la vie a desertée, et biensur la tristesse et la stupeur prennent la place.
RépondreSupprimerTes mots sont si justes et si appropriés, qu'il n'y a pas grand chose a ajouter.
Sauf peut etre, soyons "HEUREUX", de notre vie, célébrons la comme une chance......claire
Merci pour cet article et pour ces liens...
RépondreSupprimerRien de plus à rajouter à ce qui a été dit ...
RépondreSupprimerEt comme Claire je dis qu'il faut profiter au maximum des bons et beaux moments que la vie nous offre
Une période lourde en souffrances pour un peuple qui n'avait quasiment rien et à qui la nature a cependant tout pris...
RépondreSupprimerLes mots sont vains, l'impuissance immense...
L'actualité est triste ... Nous pouvons essayer d'améliorer les situations autour de nous. Créer des étincelles de vie et d'espoir ...
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