C'est Andy Wharol qui prédisait à chacun d'entre nous un quart d'heure de célébrité... A l'heure de la représentation permanente, beaucoup de nos contemporains (de nos semblables ??) sont prêts à toutes les compromissions, à toutes les humiliations pour "passer à la télé".
En 1965, nous n'avions ni téléphone, ni télévision. Dans l'escalier E , nos voisins du 6e sans ascenseur étaient les seuls à posséder cette petite fenêtre ouverte sur un monde en noir et blanc. Les six enfants de la famille B et les cinq que comptait la mienne se retrouvaient quelquefois pour regarder "La Piste aux Etoiles", présentée par Roger Lanzac, Monsieur Loyal charmant et courtois.
Un jour de mars 1965, la famille B reçut une invitation pour participer à l'émission "Les Jeux du Jeudi", présentée par Pierre Tchernia dans la toute nouvelle Maison de la Radio, inaugurée peu de temps auparavant.
La maison de la radio en 1963
Je ne sais pourquoi, c'est moi qui accompagne Philippe B, pour assister à cette émission, le 18 mars 1965. L' immense bâtisse est très impressionnante pour la petite fille timide de CM2, gardiens à chaque porte, déplacements surveillés....
Tandis que les déçus prennent leur place dans le public, une trentaine d'enfants fait de la figuration sur les gradins devant les caméras ;-). Des fleurs leur sont distribuées. Et comme il arrive souvent aux grands timides, j'insiste, avec autant d'autorité que me le permettent mes 10 ans, pour avoir une rose... On n'appelle sans doute pas encore ça des chauffeurs de salle, mais on nous apprend en quelques minutes quand il faut applaudir, et surtout quand il faut se taire... Je ne me souviens pas qu'on nous ait obligés à rire sur commande...
Et puis "Silence, l'antenne"... Pierre Tchernia commence le cérémonial. "Le Président de l'émission est le candidat qui a ".... roulements de tambour... "la rose" !
Voilà comment je l'ai eu, mon quart d'heure ;-). "Il" m'a remis un immense programme, presque aussi grand que moi (que j'ai toujours bien sûr). On m'a demandé mon nom, mon âge, ma classe... Je me souviens avoir dit "10 ans 1/2" parce qu'à cet âge, les mois en plus, ça compte !
J'ai découvert Poly ce jour-là, regrettant de ne pas le suivre ensuite. A 18h35, "variétés" et je me souviens parfaitement de Maria Candido (dont j'entendais parler pour la première fois !)
Maria Candido - le chant de Mallaury
J'avais surtout une vénération pour Zorro, que j'annonçais à 18 h 46 dans "Jeudi Mickey". Zorro, c'était Guy Williams, et il fallut attendre Anthony Hopkins pour que j'accepte de considérer qu'il pouvait avoir une autre tête que celle du Zorro des Jeux du Jeudi.
Générique de Zorro - 1957
L'INA n'a pas jugé l'événement assez intéressant pour le faire figurer dans ses archives... Mais il en reste quelque chose, quand même. A des centaines de kilomètres de la Maison de la Radio, ma tante de Perpignan a pris sa télé en photo.
Maria Candido a la main posée sur l'épaule de mon petit voisin, Philippe. Et la petite fille au bandeau blanc, les yeux au ciel, c'est moi ! Il y a un épilogue à cette histoire. Je l'ai dit, nous n'avions pas la télévision. Je n'avais aucune idée de l'impact d'un passage, même furtif, sur un plateau. Le lendemain matin, quand je suis arrivée à l'école, une haie d'honneur m'attendait, c'était tous les enfants de l'école qui m'avaient reconnue la veille à la télé :-))
Donc c'est fichu pour moi, je ne serai plus jamais célèbre, mon quart d'heure est passé ;-)
Quelques grains de sel pour les nostalgiques ;-) (dont je suis)
J'apprends grâce à Canotte que Guy Williams s'appelait en réalité Armando Guido Catalano, qu'il est mort en 1989 d'une rupture d'anévrisme, et qu'il mesurait 1,91 m, ce qui vous pose un homme !
Le petit garçon qui sauve Poly, le poney maltraité, c'était Medhi, le fils de Cécile Aubry, scénariste après avoir été actrice. Après Poly qui a fait connaître son fils, elle inventa pour lui la série de "Belle et Sébastien", puis Le Jeune Fabre. L'Age heureux que je lui attribuais à tort était en fait signé Odette Joyeux.
Pour Sylvie : parmi les noms qui sont restés attachés à "La piste aux étoiles", celui des Barios figure en bonne place...
Pour Lulu, Henriette, Canotte et pour moi ! apparemment, tout le monde a été sous le charme de Thierry la Fronde. Le talent de Jean-Claude Drouot y est sans doute pour quelque chose. Il a réussi, malgré l'un de ces rôles qui vous collent à la peau pour toute une vie, à se construire un parcours d'acteur et homme de théatre particulièrement intéressant. J'étais complètement fascinée par lui dans "Les Gens de Mogador". Quelle voix, quelle présence...
Pour Colibri, le so sexy Steve Mc Queen. C'est sûr qu'il a de la gueule ;-) !
Et voici la seule photo qui existe (?) de Vive la Vie
Pour Canotte,une surprise en cliquant sur la pochette du 45 tours ;-)
la petite phrase du jour : "La célébrité m'a apporté un gros avantage : les femmes qui me disent non sont plus belles qu'autrefois." Woody Allen
Odile j'ai adoré ton billet. Moi aussi en 1963, je n'avais pas la petite boîte magique chez moi donc j'allais chez les voisins qui habitaient l'allée à côté (15 I)nous passions par le couloir des caves aujourd'hui personne n'oserait s'y risquer (autre temps...)nous étions parfois une quinzaine d'adultes et d'enfants (presque une veillée) j'étais une inconditionnelle de la piste aux étoiles mais surtout de Thierry la Fronde (Ah que de nuits à rêver de Jean-Claude Drouot)je l'ai rencontré longtemps après au théatre du 8ème à Lyon où il jouait dans une pièce de Maréchal "Capitaine Fracasse"sa voix m'a remuée et j'aime encore le comédien. Quelle aventure cela a du être pour toi ! Je ne me souvenais plus de Maria Candido et pourtant j'ai chanté la chanson de Mallaury elle était même dans mon cahier à chansons. Merci pour cette petite pîqure de rappel. Vraiment c'est un cadeau que tu nous as offert. Merci mille fois chère Odile. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerAh j'ai oublié, sur la trois en ce moment ils repassent des épisodes de Zorro, pauvre Guy Williams, il ne doit plus avoir mal aux dents depuis longtemps, ce rôle lui a collé à la peau toute sa vie.
RépondreSupprimerMerci à toi Canotte. Je suis toujours ravie, quand ma nostalgie, ou mes passions grandes et petites, sont partagées.
RépondreSupprimerJ'ajouterai quelques grains de sel... dès que j'aurai un moment, sur cette époque-là, on ne s'arrêterait pas ;-)
Et je suis bien d'accord avec toi à propos de Jean Claude Drouot, que j'admire aussi beaucoup.
3000 tout pile ! C'est pour fêter ma célébrité :-))
RépondreSupprimerMazette, Odile, je suis fière pour toi!
RépondreSupprimerÀ l'époque c'était important de passer à la télévision, ça donnait une aura particulière, la preuve le lendemain toute ton école te faisait une haie d'honneur!Tu as dû être la "star" de l'année...
Ne désespère pas pour le quart d'heure suivant, il peut toujours se présenter, qui sait?
Amitiés d'une fan de Zorro et de Jean-Claude Drouot.
Et ne dit-on pas:" star d'un jour star toujours"?
RépondreSupprimerBrigitte
C'est toi la plus belle sur la photo :)
RépondreSupprimerAhhhhhhhhhhhh..... Passer à la télé!!!!!!!!!!! Odile, te voilà donc célébrité parmi les Lulu's Célébritys ;-). Comme dit Henriette, à l'époque c'était quelque chose ! Bon moi aussi bien sur, j'ai été nourrie à Thierry La Fronde, et je suis une inconditionnelle de Zorro, d'ailleurs il m'a donné sa montre et son tampon encreur nananère ;-)!
RépondreSupprimerLa star de l'année, sans doute pas Henriette, peut-être celle du jour ou de la semaine ;-). D'ailleurs, je me souviens que même les "maîtresses d'école", qu'on n'appelait pas encore des instits, et qu'un respect nécessaire nous faisait appeler par leur nom et pas par leur prénom, les maîtresses donc, me regardaient aussi différemment !
RépondreSupprimerBrigitte, la gloire est bien éphémère, parce que même Dominique, qui passe parfois par les Cerisiers, et qui a été à l'école avec moi, ne se souvient pas de cet épisode ! Comme elle est très diplomate, elle me dit qu'elle était quelquefois absente cette année-là, et que ça correspond peut-être à une de ces périodes ;-)
Merci Chic (qu'est-ce qu'on peut dire d'autre :-))) ?
Ben comment t'as fait, Lulu ? Moi j'ai eu que son masque et son chapeau :-)) (par l'intermédiaire de mes trois frères qui ont reçu successivement une "panoplie" (quel drôle de mot) pour Noël !
c'est super la nostalgie !!! surtout celle-la ... Merci Odile...
RépondreSupprimerLA PISTE AUX ETOILES : chez les voisins nous aussi car pas d'écran chez nous ; nous apportions nos chaises et notre autre voisine nous confectionnait des caramels dans un couvercle en fer-blanc d'une boîte de gâteaux, qu'elle découpait en petits carrés ensuite. C'était la fête ...
Je connaissais par coeur la chanson de Mallaury et je ne pensais pas que je m'en souviendrais encore quand je l'ai écoutée, là ... et finalement car ça fait remonter de bien jolies émotions.
Quelle chance ce moment de célébrité Odile... et tu es bien jolie sous ton bandeau blanc.
très bonne journée à toi,
Annick
Fastoche ! Pour le tampon j'avais la clé de son bureau et pour la montre, celle de sa table de nuit !
RépondreSupprimerOdile ,je ne doûte pas que la gloire soit éphémère mais la star -attitude ,non !!!
RépondreSupprimerLa preuve est là ...Sur ton blog
RépondreSupprimerBrigitte
Merci Odile pour ces souvenirs en image (heureusement que ta tante a eu l'idée de photographier l'écran) : ça m'a rappelé pleins de bons moments. Nous avions la télévision chez nous (c'était quelques années plus tard), et comme nous n'étions pas abreuvés d'images comme maintenant, je pense que l'on appréciait mieux les programmes : donc je me souviens de la piste aux étoiles, les costumes des artistes qui scintillaient, et des Barios (des clowns) et bien sûr notre héros à tous "ZORO" !
RépondreSupprimerBises
Sylvie
Annick, les caramels dans la boite en fer, la chance ! Je suis bien contente que la chanson de Mallaury te rappelle des souvenirs. Moi aussi j'ai été étonnée de m'en souvenir à ce point... alors que je ne l'avais pas entendue depuis quelques dizaines d'années :-))
RépondreSupprimerLulu, moi j'ai récupéré son fouet, mais je ne te dirai pas ce que j'en fais !
La star-attitude, Brigitte ? Sur la photo je me trouve plutôt versée dans le mystique ;-))
Bienvenue à toi Sylvie, pour ton premier "vrai" message sur le blog ;-)
RépondreSupprimerOui les Barios, je m'en souviens aussi ! Encore un p'tit grain de nostalgie à ajouter. Comme le disaient Canotte et Annick, c'était des sortes de veillées, organisées entre voisins... Maintenant on en organise d'autres, mais c'est plus autour des Barios :-))
Oh, mais c'est plein de souvenirs sympa chez Odile ! Mehdi, ça me rappelle ma frangine qui en était folle amoureuse (on n'a que 2 ans de différence, mais alors, quelle différence de culture, à se demander si on a vécu ensemble avec les mêmes parents !). Elle a entretenu une longue correspondance avec sa maman (ben oui, Mehdi, il avait pas le temps, fallait qu'il fasse ses devoirs comme tout écolier !), je me moquais d'elle ! En fait, je ne me souviens pas trop de Poly, mais de Belle et Sébastien, oui, avec cette jolie chanson chantée par Mehdi lui-même je crois, d'une voix très cristalline, "si jamais, tu revenais, le bel oiseau..." quelque chose comme ça... A vrai dire, je n'aimais pas trop la télé quand j'étais jeune, je préférais écouter des disques et lire. Depuis je me suis bien rattrapée, du genre Faye Dunaway dans Network, la nana assise en tailleur toute la journée à deux mètres de l'écran, à zapper tous azimuts comme une malade, de temps en temps ça m'arrive ! Bien sûr, je connais Zorro, Thierry La Fronde (ah, la musique !) et le collant (hihi !). Ben vous savez quoi, les filles, vous allez pâlir d'envie, j'ai dans ma cave (!) une superbe photo de Jean-Claude, qu'une amie photographe m'a donnée, elle l'avait prise du temps où elle travaillait dans le milieu du spectacle et de l'actualité (entre De gaulle, le Dalaï Lama, je me retrouve aussi avec Montand, Mouloudj, en passant par Prévert..., tout ça dans ma cave (manque plus que la table bistrot !) vous vous rendez compte !). Quant à mon quart d'heure de célébrité, j'ai failli l'avoir à 14 ans, mon prof de dessin, artiste-peintre à ses heures perdues, voulait faire mon portrait pour une exposition, mais j'ai pas voulu, donc espoir avorté ! Mais, la deuxième fois, on ne m'a pas demandé mon avis : une photo presque grandeur nature de moi à 16 ans, prise par des journalistes-ethnologues et exposée à l'entrée d'une rétrospective dont le thème était l'Indochine... Jamais deux sans trois, on dit... La prochaine fois, ce sera peut-être avec un nom sur un visage !!!
RépondreSupprimerBises à vous toutes.
PS : personne ne se souvient d'un feuilleton qui s'appelait "les choses de la vie" ou quelque chose comme ça ? Ou encore du petit train d'interlude, avec une très jolie musique, et aussi d'Histoires sans paroles avec un dessin très marrant (une arête de poisson sur une assiette ?) dont la musique aussi a dû marquer les mémoires...
Ah, ne me parlez pas de la chanson de Mallaury, j'entends encore ma soeur la chanter à tue-tête, avec un faux micro, tandis que, dans l'autre pièce le frangin se la jouait façon Mr Tambourine Man, et que moi je me claquemurais pour écouter Léonard Cohen ! Quelle famille !
Oh la la, merci Colibri pour tous ces souvenirs :-)
RépondreSupprimerLa photo de Jean Claude Drouot, la chaaaaaaance ! Tu ne veux pas nous en faire profiter, sur ton blog ou ailleurs ;-) ?
La série télé dont tu parles (on disait feuilleton à l'époque !) c'était pas plutôt "Vive la vie" avec Daniel Ceccaldi, Claire Maurier ? Il y avait aussi Orlane Paquin, la "jeune fille" qui était pour moi un idéal à atteindre...
Ouah, ta photo pour l'expo, ça c'est la gloire. Et en effet, on attend celle où il y aura aussi ton nom ;-)
Mais oui, Odile, c'était bien "vive la vie", dont je parlais, avec Orlane Paquin, jeune fille si sage et plein de bouillonnement intérieur, qui contrastait avec sa délurée de soeur (Christine Simon ?), toute extravertie, et du petit Cricri (?), je l'adorais, mais elle n'a malheureusement pas fait carrière, je crois que je l'ai juste revue dans un film après, pour un petit rôle dans La Horse, avec Jean Gabin...
RépondreSupprimerPour la photo de Jean-Claude, ouiiiiii, ça pourrait être rigolo, c'est une photo de lui avec Sylvia Montfort pour une pièce au théâtre du même nom. Je vais essayer de faire quelque chose de correcte et de vous la mettre sur mon blog ! Je dis bien essayer...
En fait, l'expo où ma photo trônait, je ne l'ai même pas vue, je n'y suis pas allée et je n'étais pas au courant qu'il utiliserait cette photo que j'ai en miniature... Je suis au milieu d'une haie de seringat, mais c'était du noir et blanc !
Eh, ça ne vous dit rien non plus, "Tin tin, tin tin tin tin" (désolé, je ne sais pas chanter !), avec un beau gosse au regard bleu d'acier qui porte sur ses hanches très viriles moulées dans un jean hyper serré (euh, tout ça c'est une observation a posteriori !), une espèce de Winchester à canon tronquée. So sexy, Mr Josh Randall, alias Steve Mac Queen ! Et les Bonanza ? Euh, j'avoue, je suis un peu états-unienne dans une certaine culture, et sii vous me branchez cinoche, y en a pour des nuits.
Et les "compagnons de Jéhu", ce truc qui me faisait super peur ?
Et Gaspard de la nuit ?
Et, et, et les petits rats de l'Opéra (*), avec cette actrice qui jouera après dans les Risques du métier ? Un FEUILLETON d'Odette Joyeux, qui, avec Pierre Brasseur va laisser une postérité dans le cinéma !
Bon, je suis peut-être en train de m'emmêler les crayons, là, je ne sais plus à quelle époque nous étions à ce moment-là ? Je crois que je devais avoir plus de 10 ans quand même...
Qui se dévoue pour Tex avery ou les Simpson (début 80 ?) (Omer sévit sur la W9 en ce moment, je m'en retape une tranche épaisse quand je peux j'adore)...
(*) il y a le mot "âge", c'est tout ce dont je me souviens !
Oh la mauvaise élève qui ne lit pas le message :-))) La réponse est dans mon article ! C'est l'Age Heureux, que j'avais attribué à tort à Cécile Aubry et qui est d'Odette Joyeux en effet ;-)) L'actrice, si mes souvenirs sont bons, c'était Delphine Desyeux. Qu'on a vue ensuite "mentir" face à Jacques Brel, un film qui a freiné (involontairement je suppose) pendant au moins 30 ans la cause des gamines victimes de pédophiles...
RépondreSupprimerAh ça évidemment si tu nous prends par les sentiments, Josh Randall, ça faisait rêver aussi. En revanche, il m'est toujours douloureux de constater que les hommes ne sont pas à la hauteur de leur rôle : Steve Mc Queen était hyper violent avec les femmes qu'il prétendait posséder et qu'il frappait... Pour moi, ça tue le rêve définitivement.
Les compagnons de Jéhu, c'est la série qui a lancé l'acteur Claude Giraud, qu'on a vu dans l'une des séries "Belle et Sébastien". J'aimais bien aussi.
On attend de voir ta photo, alors ;-)
Disons, Odile, que je n'ai jamais été très pipole et que je prends les acteurs ou artistes pour ce qu'ils veulent bien nous donner de leur art, en tant qu'hommes ils ne m'intéressent pas du tout ! Et vice versa, j'ai des amis comédiens ou chanteurs que j'adore dans la vie, mais, pour certains, je ne vais jamais les voir parce qu'ils font ne m'intéresse pas ! Pour moi, le rêve que les acteurs véhiculent reste limité à leur interprétation à la scène ou à l'écran, et encore elle est enfermé dans la vison de l'auteur... J'adore Steve Mac Queen comme acteur et sportif, mais de sa vie j'avoue je ne connais pas grand chose, sauf qu'il a été marié avec Jill Ireland, que j'aime bien aussi. En fait, je ne m'intéresse aux détails pipole que lorsqu'ils m'amusent, comme par exemple ce gros fier à bras de James Coburn qui joue tout le temps les macho et qui vivait seul dans son ranch entouré d'une ribambelle de chats, ses animaux préférés, j'ai trouvé ça plutôt mignon !
RépondreSupprimerPS : pour la "distraction", mille excuses, mais j'ai un problème d'ordi. On a changé ma carte graphique, mais on n'a pas réussi à régler pour l'instant la lecture sur l'écran (pas le bon driver, trop de pixels ou un truc comme ça, j'ai des lettres énormes un coup à se bousiller les yeux)... Bon, va falloir que je me mette à mon nouvel ordi.
Colibri, pas d'excuses nécessaires, c'est une blague ! (d'autant que l'article commence à être long... moins long que les tiens cependant ;-))
RépondreSupprimerAh les ordinateurs ils nous sont devenus indispensables, mais sont parfois tellement stressants...
Il m'arrive très souvent d'avoir de vives discussions avec des amis à propos des artistes, des écrivains, et de la différence entre ce qu'ils sont et ce qu'ils font. Pour ma part, ça m'est impossible de ne pas tenir compte de leur personnalité. Pardon, mais quand un type castagne une femme, je n'appelle pas ça du pipole. J'appelle ça un fait de société, à tout le moins un acte répréhensible. De la même manière je ne peux admirer un "grand acteur français" qui fraie avec le front national. Je suis comme ça... mais je n'oblige personne à faire la même chose ;-)
Alors pour t'aider à réviser ton pipole, Colibri ;-), Steve Mc Queen a été marié à Ali Mc Graw (qu'il a castagnée autant que sa première femme). C'est Charles Bronson (que j'ai adoré dans Le passager de la pluie ou Il était une fois dans l'ouest) qui était marié à Jill Ireland...laquelle a d'abord été mariée à David Mc Callum (Des agents très spéciaux et... NCIS) C'est pas du pipole, c'est du patrimoine cinématographique US :-))
Bonne soirée !
Ah, tu vois bien, Odile, que je suis nulle en ce qui concerne la vie privée des acteurs !!! Oui, maintenant que tu le dis, ça me revient, car souvent, pour des questions de rentabilité commerciale, on faisait quelquefois jouer les couples célèbres ensemble dans un ou deux films, voire toute leur vie ! Tu as raison, dans le sens où il est difficile de faire la part des choses entre une personne en tant qu'être humain et l'image qu'elle est censée véhiculer à travers sa profession, c'est d'autant plus difficile lorsqu'ils sont acteurs, ce métier où on te dit "quand et où faire, un point c'est tout", "le métier le plus stupide qui soit", comme le dit un de mes amis qui l'est (!). Ca me rappelle une anecdote concernant Marie Dubois et Truffaut : un jour, elle devait jouer une scène où elle devait monter sur une colline et crier. Elle : "mais quel genre de cri ?" Lui : "t'occupe, crie et quand j'entendrai le cri que je veux, je le dirai". Paraît qu'il y a beaucoup de metteur en scène comme ça... Et, dans le même ordre d'idée, il y a aussi des acteurs magnifiques (enfin qu'on s'imagine tels dans la vie) qui, quand ils sont sur le plateau, ne font que faire leur métier, avec ennui souvent : lors d'une interview, Jeremy Irons disait combien c'était difficile d'entendre les gens quelquefois dire :"Oh, regardez ce regard profond qu'il a dans cette scène, perdu au loin"... En fait, disait-il, il se disait pendant la scène, en son for intérieur, qu'il espérait que la séance n'allait pas s'éterniser car il devait rentrer pour sortir son chien ! Très profond, hein !!! De quoi vous doucher sur la "profondeur d'un regard" ! C'est le même discours quand mes amis comédiens ou acteurs parlent de leur métier, d'ailleurs, en principe, ils n'aiment pas trop en parler... Je ne sais pas si tu connais l'un des derniers films de Rohmer, L'anglaise et le Duc ? Il se trouve que je connais Lucy (l'anglaise), encore une petite anecdote : lors d'une soirée à la maison du temps où elle venait souvent en France chez son beau-frère qui est un de mes amis, on avait pris des photos. Et, sur une photo un peu ratée car il y avait beaucoup de monde et ça se bousculait un peu, on ne voyait que le cou de Lucy. Quand on a lu dans les cahiers du cinéma (je crois) les analyses du film et toute la fixation qu'ils ont faite sur le "cou" de Lucy (à trancher, bien sûr !), on s'est dit que la masse tu(r)e bacion (c'est exprès, hein !) intellectuelle, ça n'a pas de limite ! Oh, il faut que je m'arrête, Odile, j'aimerais bien t'en raconter plein comme ça, mais c'est TON BLOG, pas le mien ! C'est vrai que si on me branche cinoche, y en a pour un bout ! T'as encore raison quand tu dis que ce n'est pas du pipole, mais culture et patrimoine cinématographie, qu'il faut défendre ! Tu le fais très, très bien, moi je ne sais que m'amuser dans ma cuisine ! C'est pourquoi j'aime bien ton blog ! Bises
RépondreSupprimerPS : j'adore Gibbs, Tony et les autres !
Fichtre !! Y'en a qui claviotent encore plus vite qu'elles ne parlent !!!
RépondreSupprimerIl faut prendre les gens pour ce qu'ils font et non pas pour ce qu'ils sont. Après tout aux urgences, demandes-tu le bulletin de vote de celui qui débouche ton AVC ;-))
Surtout que pour déboulonner les statues, y'a rien de tel que le trou de la serrure de la vie quotidienne !
Dans l'Art le hasard devient nécessité.
Moi aussi Colibri j'aime bien le cinoche américain, et quand on m'a dit que Clint était un vieux facho, ça m'a gaché mon dessert !
Donc merci de ne rien me dire sur Cary Grant, je m'en remettrai pas !!!!!
Bises à tous.
Et je ne parle pas de Charlton, je me suis bouchée les oreilles, parce que je ne voulais pas qu'il arrête son char !!!
RépondreSupprimer... Eh, vous avez remarqué que j'ai fait court, hein ? Hihi...
RépondreSupprimerGrand merci Colibri pour tous ces commentaires et ces anecdotes ! Tu peux en raconter autant que tu veux, c'est comme ça que le blog vit, grâce à ses lecteurs qui deviennent ainsi des interlocuteurs, c'est passionnant, ne t'arrête surtout pas ;-)
RépondreSupprimerJ'aime bien l'anecdote de J. Irons (qui m'avait terrorisée dans Faux semblants), et de ton amie Lucy. Quel fossé en effet entre ce qu'on peut ressentir devant un film ou une oeuvre, et les "théories" qui sont échafaudées à son sujet...
Eh oui, j'avais pensé à Charlton. Ben Hur est le premier film dont je me souvienne. Je suis allée le voir à 6 ans (ce qui me semble bien tôt) et j'avais surtout été marquée par le "calvaire" de Messala !
Lulu, il faut, il faut, moi je veux bien... mais j'peux point :-)) ! Je vois quand même une différence entre Josh Randall et l'AVC, c'est que dans le premier, j'ai le choix :-).
Dans ce même ordre d'idée, je n'ai jamais pu me résoudre à lire Céline. Je sais que j'ai tort, tout le monde me dit que c'est un génie. Et des tas d'auteurs que j'apprécie ont été élogieux (Colette) voire l'ont pris pour modèle (Frédéric Dard). Mais je n'y arrive pas.. Je progresse car j'ai acheté l'an dernier au Parc Georges Brassens deux livres de poche de lui. Pour le moment, je ne les ai pas lus ;-)
Bonne journée à tous, et encore une fois, mille mercis pour vos interventions passionnantes.
Dans la même boîte à souvenirs, j'ai retrouvé le Capitaine Troy du feuilleton "aventures dans les îles" ce beau garçon Gardner McKay (1,95 cm tout de même)à fait vibrer bien des coeurs qui se sont embarqués sur son bateau le Tiki.
RépondreSupprimerEt aussi ce feuilleton français, avec le fils de notre illustre Fernandel : "La caravane Pacouli"
Bonjour Canotte,
RépondreSupprimerLe capitaine Troy, je connais. Par contre La caravane Pacouli ne me dit rien du tout ?
Et "Les Corsaires" avec Michel Le Royer, ça vous dit quelque chose ??
Je remarque quand même que sauf exception, ce sont surtout les beaux mecs qui nous ont marquées :-)) !
Pour Medhi qui jouait dans Poly : c'était le fils de Cécile Aubry mais son vrai nom est : Medhi el Mazouari el Glaoui son père était Si Brahim El Glaoui, fils du Pacha de Marrakech (Thami el Glaoui)ce qui explique les beaux yeux noirs orientaux de Medhi.
RépondreSupprimerBien sûr que je me souviens de Michel Le Royer et de la série "les corsaires" il a ensuite joué dans "Le Chevalier de Maison Rouge".
Me voici.... toujours en retard pour mettre mon grain de sel ! J'ai savouré toutes ces réminiscences audiovisuelles d'émissions qui jalonnaient nos vies d'enfant ; cela m'a replongée dans un passé heureux de petite fille insouciante, comme devrait l'être tous les passés d'enfant. Mais non, Odile, ce n'est pas par diplomatie que j'ai invoqué mon absence à l'école pour justifier le fait que je ne me souviens pas de ton "heure de gloire !" après ton passage à la télé. Cette année là, j'ai manqué l'école et c'était très rare, car Maman avait voulu emmener ma soeur à la montagne pour se refaire une santé et m'avait emmenée également car il n'y avait sans doute personne pour me garder. Même que la maîtresse était d'accord, car j'étais bonne élève, alors.... Je regrette vraiment d'avoir manqué cela et aussi la haie d'honneur dans la cour d'école à laquelle j'aurais adoré participer. J'aimais bien à l'époque les manifestations de groupe, d'ailleurs une fois j'avais entraîné quelques copins copines à chanter à tue-tête "il fait trop beau pour travailler" parce que c'était vrai et que la cloche venait de sonner après la récréation... et bien j'ai eu 3 points de moins en conduite !! J'étais vraiment vexée !!! Les temps ont bien changé...
RépondreSupprimerFlûte, je n'ai pas pu corriger ma faute d'orthographe. J'aurais dû relire avant de publier tant pis pour moi, je ne suis plus crédible pour la "bonne élève" !!!
RépondreSupprimerEst-ce que quelqu'un se souvient d'un feuilleton tourné en Roussillon dans les carrières d'ocre : "les Indiens" c'était en 1964, c'est le père de mon amie Dominique Migiani (prof de Piano)qui avait écrit le générique.
RépondreSupprimerUn site à visiter pour tous les génériques : coucoucircus.org
Va...j'te dis ça ... mais j'ai pas lu Céline non plus ;-)
RépondreSupprimerJ'ai ajouté quelques photos pour raviver les souvenirs ;-)
RépondreSupprimerMerci Canotte pour le site, je vais l'ajouter aussi.
Par contre j'espère résoudre un jour le problème des espacements : chaque fois que j'ajoute une ligne ou modifie quelque chose, c'est l'anarchie totale dans la présentation. Grrr.
Bonjour Dominique, et ravie de te lire ici ! Aucune importance pour une lettre manquante, toutes les autres ont bien plus d'intérêt ;-)
RépondreSupprimerJe crois que nous nous appliquions en effet à ne pas nous faire remarquer,à être sages, respectueuses... Enfin c'est le souvenir que j'en ai et il me semble que je le faisais un peu trop bien ! Même les enfants qu'on disait dissipés n'avaient rien à voir avec les sauvageons qu'on aperçoit maintenant dans les "études sociologiques" que sont des films comme "L'esquive", "Entre les murs" voire "la Journée de la jupe". Un gouffre...
Et les réprimandes de la maîtresse ... Je me souviens moi aussi d'une punition parce que j'avais mâché du chewing-gum (l'un des rares de toute une vie :-)). J'en étais terriblement mortifiée, émue aux larmes par ce que la maîtresse allait dire à ma mère... Comme tu dis, les temps changent !
Quel billet agréable, que de souvenirs télévisuels et autres. Je n'ai pas vu cette émission, en 1969 j'étais interne en 3ème au lycée de filles - encore une chose qui ferait sursauter les enfants d'aujourd'hui - à Fontainebleau, mais tous ces souvenirs de télévision dont tu parles, je les partage. Polly, Guy Williams et Zorro - nous avions avec mon frère inventé une variante du générique avec Obelix en vedette, que j'ai encore régulièrement en tête quand je regarde parfois Zorro sur France 3. Monsieur Tchernia était un grand monsieur de la télévision et un grand monsieur tout court. Je suis ravie d'avoir lu cet article, il faut vraiment que j'explore un peu plus ton blog, tout ce que j'y lis me ravis
RépondreSupprimerJe te réponds bien tard Brigitte , je manque à tous mes devoirs de blogueuse. ça ne m'étonne pas qu'on partage les mêmes souvenirs à un détail près : chez nous, comme dit plus haut, c'était "Kiri le clown" notre chant de ralliement "trotte trotte ma jument, vole tu as des aileuuuuu-s, cours cours dans le vent ohé la vie est belleuuuuu " ;-) Je ne suis pas sûre que les enfants d'aujourd'hui auront de tels souvenirs. On ne leur laisse pas le temps de "s'imprégner" de tels moments, le plus souvent. Merci de ton passage par ici !
SupprimerBonjour. Je suis tombé par hasard sur votre blog. Mais, depuis 2009, plus rien. C'est dommage...
RépondreSupprimerBonjour, et merci de votre visite. Je ne sais pas par quel biais vous êtes passé mais il y a bien des articles depuis 2009 ;-) Mon dernier publié date de fin novembre début décembre, de mémoire, avec quelques photos de Chartres. Cliquer sur la mention "accueil" tout en bas de cette page, au milieu de la page, vous devriez voir les articles apparaitre. Bonne lecture :-)
SupprimerPour La Chanson de Mallaury, je trouve qu'il y a une petite injustice à ne pas dire que c'était la chanteuse Rachel qui l'avait créée. en représentant la France au Concours Eurovision 1964.
RépondreSupprimerAh je l'ignorais. Merci de cette précision. Je vais faire quelques recherches.
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