1932. Septembre peut-être ? Quel âge peut avoir ici le bébé né le 15 avril ? Cette photo fut longtemps considérée comme la seule représentant ma grand-mère maternelle, Marcelle, née à Brethenay en Haute-Marne. J'en ai retrouvé une autre, miraculeusement conservée au fond d'un cabanon. On m'a aussi transmis les deux seuls objets qui lui ont appartenu et qui sont arrivés jusqu'à nous : des boucles d'oreille, des "dormeuses", et sa montre.
1935 - La découverte des antibiotiques n'ayant pas encore permis de lutter contre la tuberculose, la jolie maman n'est plus. Les quatre enfants sont encore réunis, avant d'être séparés en deux groupes, les "grands" à l'orphelinat des garçons et les petites à l'orphelinat des filles. Il est possible que les deux photos aient été prises exactement au même endroit : la maison à l'arrière, le grillage longeant le jardin... Ce serait alors "rue de l'Est" à Troyes, une petite cité destinée aux Cheminots de la Compagnie de l'Est. La rue a changé de nom, depuis, mais les petites maisons demeurent.
Deux soeurs, fin des années quarante, dans la rue Emile Zola, à Troyes. Cette photo illustre à merveille, je trouve, la mode dont nous parlions il y a quelques semaines. Comme une mise en pratique des leçons de couture de l'école.
Jeune maman, avec son père (mon grand-père Gaston, né à Langres) et sa belle-mère. Probablement aux Grandes Vallées, dans l'Aube. Et dans ses bras, l'aînée de ses enfants, tout sourire ;-)
Dans la plénitude de sa jeunesse, à Paris, quartier de Belleville, Ménilmontant...
Bon anniversaire Maman ! La p'tite phrase du jour : "Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour avoir des enfants pareils". :-))...
Joyeux Anniversaire Madame la Maman d'Odile ! Votre petite phrase était celle fétiche de ma nounou, il faut dire que nous mettions en quatre pour la faire tourner en bourrique ! Il m'arrive de l'utiliser parfois, toujours en pensant à elle et aux doux moments où la p'tite fille unique que j'étais encore, savourait des bonheurs de fratrie nombreuse.
RépondreSupprimerMerci pour elle Lulu. Je vais imprimer ces pages, parce que ma maman ignore tout des ordinateurs.
RépondreSupprimerAlors nous voilà soeurs de p'tites phrases :-)))
Chez nous, la phrase revenait justement parce que nous étions déjà "famille nombreuse"... ce qui fait pas mal de fous rires mais aussi pas mal d'agitation...
Minouche dit : quel bel hommage à notre maman, bien sûr qu'il faut lui imprimer ses souvenirs, je suis sûre qu'elle sera émue.
RépondreSupprimerMerci à Odile, ma soeur, de réaliser cet album de famille qui fait chaud au coeur. Je l'ai montré à mes collègues qui sont épatées de la beauté, de l'inventivité et de la qualité des photos. Bravo.
Bienvenue, ma grande soeur :-)) Du coup, c'est moi qui suis émue de te lire ici ! L'album de famille, oui, la mémoire, le passeur en quelque sorte... ça me convient bien ;-)
RépondreSupprimerMerci à toi, et bonne journée. Bise.
Le monsieur à casquette est donc ton grand-père, est-ce lui qui se trouve aussi derrière les quatre enfants dans la photo précédente. Belle jeune fille avec sa jolie robe ample à fleurs, son paletot à manches 3/4 et ses petits souliers blancs à talon.Les cheveux permanentés me rappellent un horrible souvenir. En 1957 ma mère m'avait fait une sorte de mise en pli en enroulant mes cheveux sur des sortes de fils électriques qu'elle repliait, j'ai gardé la chose toute la nuit. Au matin ce fut une catastrophe, une fois les pseudos bigoudis enlevés, je n'avais pas les jolies boucles souhaitées, mais de chaque côté de la tête deux boules énormes de cheveux crépus et cela a duré longtemps, je longeais les murs, rouge de honte et peut-être de colère....
RépondreSupprimerOui Canotte, c'est bien lui ! Dans les années 30, il n'était probablement pas imaginable qu'un homme seul, travaillant dur à l'extérieur, puisse s'occuper de 4 enfants si jeunes... J'aurai l'occasion de raconter un peu de son enfance à lui.
RépondreSupprimerJ'ai les mêmes souvenirs pour la permanente ! Atroce à supporter lors de la pose (surtout sur mes cheveux très longs à l'époque) et atroce à regarder quand on enlevait les instruments de torture... Moi j'avais l'air d'un mouton, c'était horrible :-)
Elles me sont presque familières ces photos, tant les postures, les vêtements, les coiffures, les décors étaient quasiment les mêmes pour la plupart des gens. Aujourd'hui il y a une telle diversité de tout, et en plus la couleur.
RépondreSupprimerIl me semble Odile que tu ressembles à ta grand-mère, est-ce une idée ?
En tous les cas, la petite phrase du jour devait être assez répandue dans les familles, car je l'ai souvent entendue moi aussi de la bouche de Maman ; il faut dire qu'à partir de mes 8 ans elle a été seule pour éduquer ses 3 enfants, dont mon frère qui en avait 13 et plutôt du genre rebelle !! Et puis, à cette époque, le "Bon Dieu" était un intervenant habituel !
Tu as raison Dominique,"il" revenait souvent dans la conversation ! D'autant que ma mère a été élevée, en partie, par "les bonnes soeurs". Dans la famille, on considérait plutôt que j'étais "du côté paternel", portrait d'une de mes tantes. Mais comme toujours, nous sommes le fruit de mélanges, donc on m'y retrouve forcément un peu.
RépondreSupprimerDominique ces photos me font la même impression que toi ! Jusque dans ces rires d'après guerre entre copines, j'ai les mêmes si jolies photos de ma mère !
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