Pour me faire pardonner ma longue absence, il me fallait trouver une photo extraordinaire, d'autant que je veux la faire figurer dans la ronde d'Amartia...(ronde que je n'ose plus appeler, pour ce qui me concerne "photo de la semaine" ;-))
Cette vue, si elle est loin d'être exemplaire d'un point de vue photographique, est exceptionnelle pour moi... comme elle le serait je pense pour tout amoureux de l'oeuvre de Colette.
Ce week-end avait lieu à Saint-Sauveur en Puisaye l'assemblée générale de la Société des Amis de Colette dont je fais partie, ce que vous ne pouvez ignorer si vous lisez ce blog ! Vous l'aviez lu ici la maison natale de Colette, qui est un personnage à part entière de son oeuvre, a été rachetée par la Société des Amis de Colette, et nous avons eu le privilège de nous y promener à loisir. Dans la pièce du premier étage qui fut la chambre de Juliette (soeur aînée de Colette) avant d'être la sienne, j'ai vu mon reflet dans la fenêtre donnant sur la rue. Et j'ai trouvé que c'était un clin d'oeil sympathique. La pièce que l'on aperçoit au fond était la bibliothèque du Capitaine (le père de Colette), là même où Colette découvrit la littérature.
D'emblée, en arrivant devant la maison, on sait que quelque chose a changé : les fenêtres sont ouvertes, enfin !
Bien sûr, cette maison a souffert, elle a connu plusieurs propriétaires, l'outrage du temps... et bien des travaux sont à prévoir. Mais pénétrer dans cette maison, avant même ces travaux (et comme vous pourrez le constater, avant tout le monde puisque j'ai réussi à y être presque seule !) était très émouvant. Certaines pièces (dont la première chambre de Colette, au-dessus du porche) ne sont pas encore accessibles car en trop mauvais état. Dans les autres, on peut rêver un moment...
Le rez-de-chaussée de la maison sera reconstitué, autant que faire se peut, comme il devait l'être à l'époque de Colette. Plusieurs passionnés épluchent les écrits de Colette pour y débusquer les moindres indications de couleurs, de meubles, de décoration, y compris pour le jardin, qui lui aussi sera réaménagé comme du temps de Sido.
A l'étage, prendra place le "Centre d'Etude Colette" qui est partiellement hébergé actuellement par le Musée Colette. Dans les communs, que l'on voit ci-dessous de la fenêtre de la chambre d'Achille (le frère de Colette, futur médecin à Châtillon-Coligny) et de Léo, seront installés une salle de réunion (mais les AG dans le jardin sont aussi très agréables ;-)) , des espaces réservés aux chercheurs, un salon de thé.
Bien sûr, tout cela a un coût. Et toutes les bonnes volontés sont sollicitées pour participer à cette oeuvre de réhabilitation. La maison a d'ores et déjà reçu le label "Maison des Illustres", un architecte de talent est à son chevet (il s'occupe aussi de l'Opéra Garnier !) Un fonds de dotation a été créé afin que l'utopie se concrétise... N'hésitez pas à le faire savoir autour de vous.
Cette année 2012 correspond au centenaire de la mort de Sido, la mère de Colette, et c'est à elle aussi que ce week-end était consacré. D'abord avec l'exposition du Musée Colette "A l'ombre d'une mère... la naissance du jour", remarquablement contée (vécue pourrait-on dire) par Samia Bordji qui en est l'auteure (pas sûre que Colette aurait apprécié ce "e", tant pis !). Puis visite de Châtillon-Coligny et des différentes demeures qui furent celles de Sido, après la "déchéance financière" et le départ de Saint-Sauveur.
Une autre photo remarquable, que j'aurais pu tout aussi bien choisir comme "photo de la semaine"... Dans la maison d'Achille, le frère aîné, Colette a laissé sa griffe : sur l'une des vitres de la salle d'attente de son frère, en visite chez lui après son mariage avec Henry Gauthier-Villars (Willy) elle y a gravé son nom, avec le diamant de sa bague de fiançailles... Comme me le fait remarquer Samia, c'est un miracle que cette vitre ait été préservée !
Les propriétaires actuels de cette maison ont eu l'extrême gentillesse de nous la faire découvrir (nous étions une petite cinquantaine quand même !). On reconnait ci-dessous au centre l'escalier de cette maison de la rue de l'église, où la famille Colette a été prise en photo. En bas à gauche, ce qui était à l'époque la salle d'attente. A droite, les deux maisons successives de Sido à Châtillon, la minuscule maison du 9 rue du cimetière (devenue rue de l'égalité), si différente du paradis que représentait pour elle comme pour Colette Saint-Sauveur, en bas, la maison plus agréable qu'on fit construire pour Sido et où elle termina ses jours... Et toujours, sur les pas de Colette comme de Sido, un chat...
Alors une fois n'est pas coutume, ce n'est pas à Colette que je vais donner la parole, mais à Samia Bordji qui en parle si bien.
"Sido la magicienne qui illumine les plus beaux livres de Colette, c'était bien elle Sidonie Colette, cette femme qui croit en la vérité du monde animal et végétal, qui communique avec les oiseaux, les fleurs, avec un grain d'avoine qu'elle colle sur une lettre qu'elle adresse à Colette : "les antennes dont il est paré indiquent le temps qu'il fera... pendant que je fixais ce grain, les antennes avaient déjà varié." Avant son double littéraire, elle traduisait le langage des oiseaux : "j'aperçois une hirondelle faisant en gazouillant une toilette minutieuse. Elle n'avait pas peur du tout ; elle avait l'air de me dire : eh bien, tu croyais que nous ne viendrions plus ? Nous voilà tout de même : il a fait si froid cette année" (6 avril 1912).
Alors oui, La Maison de Claudine, la Naissance du jour et Sido sont bien des expressions d'amour et de repentir. Cela est incontestable. Car la relative absence de toute figure maternelle dans les premiers écrits de Colette montre qu'elle n'a pas pu ou pas voulu peindre d'autre mère que la sienne. L'exclusivité du modèle maternel revient à Sido. mais cette lente et subtile transformation poétique recèle une autre vérité, plus riche et plus ambiguë : en substituant une mère fictive à sa mère morte, Colette se débarrasse de la seconde. En créant Sido, mère de littérature, elle a fait taire définitivement Sidonie, la mère réelle. Alors la Maison de Claudine, la Naissance du Jour, et Sido prennent une autre valeur. Pour reprendre les mots de Claude Pichois, ces livres forment une dalle épaisse que Colette pose sur la tombe de sa mère qu'elle condamne à n'être plus qu'un personnage, un personnage littéraire, le plus vivant des personnages qu'elle a créés. Vivant oui, car elle lui a donné la vie. Que serait Sidonie Colette si sa fille n'avait fait d'elle Sido, un des plus grands mythes maternels de toute l'histoire de la littérature ? [...] Sa fille a certes idéalisé son portrait, mais elle ne l'a pas dénaturé. [...] Elle qui, autrefois, couvrait sa mère de cadeaux somptueux pour faire oublier son absence à ses côtés, elle lui a offert, par-delà la mort, le plus beau présent qui soit, un supplément de temps d'une valeur inestimable : l'éternité."
Samia Bordji - 2012 "A l'ombre d'une mère ... la naissance du jour"
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Pour rappeler à Josette (et à quelques autres peut-être) ses dictées d'enfant. Lors de l'assemblée générale de l'an dernier, c'est l'actrice Sabine Haudepin qui nous l'avait dit, ce texte, dans le cadre du Musée Colette.
« Où sont les enfants ? » Elle surgissait, essouflée par sa quête constante de mère chienne trop tendre, tête levée et flairant le vent. Ses bras emmanchés de toile blanche disaient qu'elle venait de pétrir la pâte à galette, ou le pudding saucé d'un brûlant velours de rhum et de confitures. Un grand tablier bleu la ceignait, si elle avait lavé la havanaise, et quelquefois elle agitait un étendard de papier jaune craquant, le papier de la boucherie ; c'est qu'elle espérait rassembler, en même temps que ses enfants égaillés, ses chattes vagabondes, affamées de viande crue...
Au cri traditionnel s'ajoutait, sur le même ton d'urgence et de supplication, le rappel de l'heure : « 4 heures ! ils ne sont pas venus goûter ! Où sont les enfants ?... » « 6 h 30 ! Rentreront-ils dîner ? Où sont les enfants ?... » La jolie voix, et comme je pleurerais de plaisir à l'entendre... Notre seul péché, notre méfait unique était le silence, et une sorte d'évanouissement miraculeux. Pour des desseins innocents, pour une liberté qu'on ne nous refusait pas, nous sautions la grille, quittions les chaussures, empruntant pour le retour une échelle inutile, le mur bas d'un voisin. Le flair subtil de la mère inquiète découvrait sur nous l'ail sauvage d'un ravin lointain ou la menthe des marais masqués d'herbe. La poche mouillée d'un des garçons cachait le caleçon qu'il avait emporté aux étangs fiévreux, et la « petite », fendue au genou, pelée au coude, saignait tranquillement sous des emplâtres de toiles d'araignée et de poivre moulu, liés d'herbes rubanées...
- Demain, je vous enferme ! Tous, vous entendez, tous !
Demain... Demain l'aîné, glissant sur le toit d'ardoise où il installait un réservoir d'eau, se cassait la clavicule et demeurait muet, courtois, en demi-syncope, au pied du mur, attendant qu'on vînt l'y ramasser. Demain, le cadet recevait sans mot dire, en plein front, une échelle de six mètres, et rapportait avec modestie un oeuf violacé entre les deux yeux...
- Où sont les enfants ?
Deux reposent. Les autres jour par jour vieillissent. S'il est un lieu où l'on attend après la vie, celle qui nous attendit tremble encore, à cause des deux vivants. Pour l'aînée de nous tous elle a du moins fini de regarder le noir de la vitre, le soir : « Ah ! je sens que cette enfant n'est pas heureuse... Ah ! je sens qu'elle souffre... »
Pour l'aîné des garçons elle n'écoute plus, palpitante, le roulement d'un cabriolet de médecin sur la neige, dans la nuit, ni le pas de la jument grise. Mais je sais que pour les deux qui restent elle erre et quête encore, invisible, tourmentée de n'être pas assez tutélaire : « Où sont, où sont les enfants ?... »
Colette. "La Maison de Claudine"
J'imagine l'émotion qui a dû t' (vous) étreindre, l'excitation peut-être aussi, en pénétrant dans cette maison.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage si riche, captivant.
Je t'embrasse et te souhaite une très bonne semaine.
Tu as raison bien sûr, Annick : j'attendais ce rendez-vous avec impatience et excitation. Si j'étais sûre que nous serions "au moins" dans le jardin, je n'étais pas sûre du tout de pouvoir entrer dans la maison. Cela s'est fait avec une telle simplicité, je n'en reviens pas ! Je t'embrasse Annick !
SupprimerJ'aime tout dans ton billet, surtout la passion qui l'anime !
RépondreSupprimerUn coup de coeur pour la griffe de Colette, aussi !
Je suis heureuse de te retrouver, très bonne semaine, Odile, je t'embrasse.
J'en suis très heureuse moi aussi Norma. Tu sais bien, je ne "fonctionne" que par la passion, et à peine rentrée de Saint-Sauveur j'ai voulu partager mon enthousiasme ! Enthousiasme qui est aussi celui de l'équipe qui s'occupe de l'association je dois dire. J'aime bien quand les assoc dont je fais partie vivent et bougent comme ça... surtout avec une telle réussite ! Belle semaine à toi aussi. Bises
SupprimerVoilà un fort joli papier. Je suis aussi une grande "liseuse" de Colette, avec Maupassant c'est sans doute mes deux fidèles. Que cela doit être émouvant et passionnant que cette future entreprise pour animer un lieu qui a connu tant d'intimité.
RépondreSupprimerCe sera une aventure à écrire avec sans doute de nombreux épisodes mais chaque étape vous rapprochera un peu plus de l'histoire de cette dame-écrivain aux mots si savoureux et si "chat-oyants".
Belle semaine
MArtine de Sclos
Merci Martine. J'aime aussi Maupassant, même si je le connais moins bien que je ne connais Colette... ou Annie Ernaux ! Il y a quelques courtes années, l'idée même de pouvoir entrer dans la maison paraissait totalement utopique. Et même s'il reste tant à faire, j'ai grande confiance dans l'avenir, compte tenu de ce qui a déjà été réalisé. Je ne manquerai pas de relater ici les épisodes suivants ;-) Bonne semaine à vous.
SupprimerDevant un tel billet, je ne peux que te pardonner ta longue absence ...
RépondreSupprimerTu dois être ravie à l'idée de voir cette maison reprendre vie ,un très beau projet .
Belle semaine à toi et bises du jour
Merci de ton pardon Brigitte ;-) Le temps file trop vite pour moi, tu sais bien ! Je suis ravie, émue, étonnée, et bien sûr je suivrai ça de près. Bises du soir !
Supprimeril y a fort longtemps...(du temps des dictées)un texte de Colette "Où sont les enfants" m'a fait découvrir cet auteur (e? je n'aime pas)
RépondreSupprimerquelle chance et quelle émotion dans cette page et si rares photos (le verre gravé)
bonne journée
Josette
Il suffit de demander, Josette ! J'ai ajouté le texte de ta dictée. Quelle écriture, tout de même ! Le style m'époustoufle à chaque fois. Et beaucoup d'émotions dans ces visites, en effet. Belle semaine et merci d'être passée.
SupprimerCoucou ! Te revoilà ! Et, là, tu nous gâtes d'un si beau billet, passionnant, passionné ! Serais-tu aussi amoureuse des maisons qui ont une histoire...On devine cet engouement à chaque ligne et je te suis complètement vers ce passé qui nous prédit déjà un bel avenir ! La maison de Colette évoluera de jolie façon, bientôt pour retrouver l'esprit des lieux qu'elle avait tellement bien décrit... J'attendrai la suite avec patience...
RépondreSupprimerBelle semaine à toi. Bises
Oui Martine, je reviens ! Comme je l'écrivais plus haut, le temps file trop vite pour moi. Par moments je perds le rythme des blogs et j'ai du mal à retrouver le fil ! Mais là c'est vrai l'enthousiasme était trop grand, je suis contente que cette passion se devine dans ce que j'écris ! J'ai répondu par MP à la question que tu posais sur ton blog ;-) A bientôt donc, bises.
SupprimerQuelques jours d'absence mais un billet très précieux : passionnant et plein de détails ! Bravo !
RépondreSupprimerBon je reprends ma correspondance, manque de temps toujours et encore ! Merci de ton passage. Précieux comme les moments passés à Saint Sauveur, et en particulier dans cette maison. Bonne semaine.
SupprimerDes retrouvailles dans tous les sens du terme!
RépondreSupprimerUn plaisir de découvrir la maison et de suivre grâce à vous cette "aventure".
L'aventure n'est pas terminée Miss, il y aura d'autres épisodes ! Bonne journée à vous.
SupprimerJe suis ravie de vous retrouver, Odile, de vous apercevoir à travers votre reflet et cette page consacrée à Colette, dont j'aime tant les livres. Vous nous gâtez pour votre retour parmi nous. Que votre semaine soit belle, douce et enthousiaste!
RépondreSupprimerJe suis ravie à mon tour Anne d'avoir pu vous entraîner dans mon sillage, à la découverte de ces lieux. A bientôt.
SupprimerC'est très vivifiant cette appropriation de maison... hantée ! Une photo fantôme, une photo reflet, une photo miroir... La marque de l'écrit sur le lecteur, une trace au diamant sur une vitre embuée, une affaire de focale entre le proche et le lointain. Et dans le silence de ces murs, soudain l'écho à l'enfance.
RépondreSupprimerBises.
En lisant ton commentaire Gloria, j'ai essayé de me souvenir précisément de mon sentiment, lors de cette visite. Plus qu'une maison "hantée", je l'ai ressentie comme habitée, de la même manière que, dans le jardin, j'entendais les "Où sont les enfants" de Sido... Bises à toi aussi. Requinque-toi bien :-)
SupprimerJ'ai été très touchée par tes photos, tes commentaires pour suivre la promenade dans la maison de Colette et son histoire, et aussi l'extrait de Samia que tu as si gentiment recopié pour nous. Je découvre... je n'ai pas cette même culture de Colette que toi mais je me sens touchée et envahie par un je-ne-sais-quoi de nostalgie, de douceur aussi, et subitement d'envie d'écrire. De toutes tes photos, si la fenêtre au reflet est un joli cadeau que tu nous fais, celle qui me touche le plus et je ne sais pourquoi est celle d'un long couloir avec au bout une porte qui donne sur l'extérieur. Un endroit qui semble emprunt d'un quelque chose de plus, des émotions peut-être ?
RépondreSupprimerMerci Odile pour ce beau billet. A bientôt et c'est toujours un réel plaisir et même bonheur de venir s'attarder un peu chez toi. Amicales bises. Marie
Contente de te retrouver Marie.
SupprimerLa photo du couloir est la première que j'ai prise dans la maison, et je tenais à y être seule (Colette a écrit un texte qui s'appelle "les sauvages", je me sens un peu visée, là ;-)). Je "voyais" Sido venir ouvrir la porte d'entrée à ses hôtes, à ses voisines, à ses enfants... Cette même porte que les admirateurs de Colette ont vu si longtemps de l'autre côté seulement.
Pour moi aussi Marie, c'est un plaisir de te lire. Bises du soir.
Eh bien, tu nous as gratifiés d'un magnifique écrit Odile !!! Beaucoup d'émotion, de vécu dans cette maison que tu sembles t'approprier avec bonheur.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la photo de la vitre avec la gravure de Colette !!!
Merci et GROS BECS.
Je suis contente que ma joie et mon émotion soient à ce point perceptibles :-) J'ai bien cherché mais je n'ai pas trouvé de vitre gravée "Marité"... ni même Odile ! Tu vois ce qu'il nous reste à faire :-)) Gros becs, Marité.
SupprimerJ’ai recherché un peu sur Google. Je n’ai pas connu Colette mais elle a écrit un grand œuvre. Malheureusement beaucoup d’auteurs francaises ne sont pas connu en Allemagne – et vice versa. C’est dommage que l’état du bâtiment est si mal. C’est belle que tu appartiens à une initiative pour restaurer le bâtiment et que l'initiative sera achever beaucoup.
RépondreSupprimerBonne journée
Dieter
Merci de ta visite Dieter. Tu sais les auteurs allemands, à quelques exceptions près, ne sont pas plus connus en France, hélas. Rassure-toi, des professionnels reconnus se penchent sur le destin de ce bâtiment et dans quelques mois (courant 2013) il aura retrouvé son allure du siècle dernier. Bon week-end à toi.
SupprimerBonsoir Odile ! Juste un petit coucou rapide en passant. Ton article est long et je tiens à le lire correctement. Je n'ai ni le temps ni le courage de m'y attarder ce soir. Je reviendrai donc :-)
RépondreSupprimerA bienôt. Bises à toi et bon dimanche.
Je vois que je ne suis pas la seule (mais pas pour les mêmes raisons ;-)) à manquer de temps. Peut-être que depuis le mois dernier, tu as eu le temps de lire ces quelques lignes, entre deux averses ?? A bientôt et bonne journée à toi.
SupprimerUn article passionnant merci Odile pour le partage.
RépondreSupprimerCes associations sont méritantes.
merci Evelyne. C'est vrai que le résultat était inespéré. il a "suffi" d'un changement d'équipe, dans cette association, d'un président "moteur turbo" pour que tout change, et que les plus hautes sphères se mobilisent, autour des adhérents et sympathisants. Chapeau !
Supprimergénial! merci pour ce partage! quelle émotion! contente de savoir que cette maison est sauvée!
RépondreSupprimerEt je ne manquerai pas de vous tenir tous au courant de la suite des événements. Encore un peu de patience et tout le monde pourra découvrir cette maison, personnage de l'oeuvre de Colette. Bonne fin de semaine Gwendoline.
SupprimerColette a été et sera toujours pour moi une des auteures dont l'écriture et les livres m'ont permis de partager un
RépondreSupprimerunivers où je me suis sentie chez moi, lors de mon adolescence, un moment de la vie où l'on peut encore rêver ...
Merci pour ce partage des lieux, si puissamment évoqués dans les oeuvres - je pense à la série des "Claudine" - pleines de charme et de poésie de ce remarquable écrivain.
Bienvenue aux Cerisiers de l'Aube Dzovinar et merci de votre visite. Cette maison a ceci de particulier, comme je l'écrivais plus haut, qu'elle est un personnage de l'oeuvre de Colette, ce qui n'est pas si fréquent en littérature. Bien sûr c'est un personnage un peu fantasmé, transformé par la plume de l'écrivain, mais de quelle manière !
SupprimerJe prendrai le temps (bientôt les vacances...) d'aller explorer votre domaine. Belle journée à vous.
Quelle chance ! Quelle émotion !
RépondreSupprimerEn effet, "bonheur du jour" (quel joli nom !), et je suis contente d'avoir pu partager mon émotion avec vous tous. Je viens de parcourir, très rapidement, la première page de votre blog... et je vais prendre le temps d'y revenir. Je tenterai de n'avoir pas peur "des vagues qui agitent [mon] âme"... Un très long et très beau programme. A bientôt.
Supprimerun récit passionnant.. et intéressant!
RépondreSupprimerMerci beaucoup Elfi. C'est une autre forme d'art, que celui de transmettre les émotions comme a su le faire Colette. Bonne journée.
SupprimerBonsoir Odile. Je viens seulement de lire cet article passionnant et je suis contente d'avoir pris vraiment le temps de le savourer. Tu m'as donné envie de relire Colette.
RépondreSupprimerBises à toi Odile !
ah là j'adore le cliché avec la vitre
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