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samedi 30 mars 2024

Bruxelles, ma belle - Etape 1

 Bruxelles ma belle, premières impressions et déambulations : Quartier de l'Abbaye de la Cambre à Ixelles, les étangs d'Ixelles. Entre peintures murales très nombreuses et art nouveau/art déco, avec il me semble une prédominance art déco dans ce quartier, où chaque rue peut être une leçon d'architecture. N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les voir en plus grand, bien sûr :-) Pour le plaisir, écouter Dick Annegarn, le hollandais qui adore Bruxelles :

https://youtu.be/rYdk70VSfv8?si=2sfrSljsk-2Ki4Oq






























mardi 20 février 2024

L'Hôtel Potocki à Paris

 Toujours à l'initiative de la Société d'Etudes Historiques de Tremblay, dont j'apprécie décidément beaucoup les propositions culturelles, nous nous sommes retrouvés à Paris, pas très loin de l'Etoile. Pur hasard, il est encore question de la Pologne, mais cette fois de la Pologne des aristocrates, grands propriétaires, qui émigrèrent en nombre dans la 2e moitié du 19e siècle, à cause des soubresauts politiques qui déchiraient leur pays.

Je suis toujours stupéfaite de l'état de conservation de ces splendeurs, qui manquent peut-être un peu de sobriété, certes, mais nous donnent une très belle idée de "l'architecture classique française".
Jusqu'à une période récente, cet hôtel abritait la Chambre de Commerce et d'Industrie. C'est d'ailleurs assez surprenant d'imaginer des réunions d'entreprise dans un tel cadre. Les générations montantes préférant sans doute des locaux plus pratiques, la CCI semble avoir déménagé (mais reste propriétaire des lieux qui vraisemblablement ne seront plus proposés à la visite).
Voici quelques liens pour en savoir plus sur les comtes Potocki, en particulier sur Félix Nicolas qui fit transformer l'Hôtel pour en faire ce palais actuel, sur la comtesse Potocka qui organisait des salons littéraires... étranges, et qui a inspiré quelques-uns de nos écrivains (Maupassant, Proust...). Et petit plaisir de généalogiste, je vous ai ajouté l'acte de décès du premier comte Potocki propriétaire, Gregor, mort en 1871 à Saint-Cloud, à cause d' un obus allemand tombé dans son jardin !





Les salons de réception.





Les jardins, la salle à manger.


Salle de bal au parquet spectaculaire, salon Renaissance, hall d'entrée.



Le Comte Felix-Nicolas Potocki, en bas à gauche. Sa femme la Comtesse Emmanuella Potocka en haut à gauche.


Fumoir. Hall d'accueil (en bas à droite).




L'escalier monumental, en marbre "massif".


Acte de décès du premier Comte Potocki propriétaire de l'Hôtel Potocki, Gregor , demi-frère de Félix-Nicolas.

samedi 10 février 2024

De Paris à Tremblay, perspectives tremblaysiennes

 Il y a quelques jours, à l'invitation de la Société d'Etudes Historiques de Tremblay (SEHT), j'ai visité le Mémorial de la Shoah ; il s'agissait de découvrir l'exposition consacrée au travail de Riss, désormais directeur de Charlie Hebdo, à l'époque du procès Papon, en 1998.

C'est bien évidemment un lieu de mémoire : sur l'un des "murs de noms" que vous voyez en photo, il y a par exemple les noms de la famille de Robert Badinter ; mais aussi ceux de la famille de Ginette Kolinka, qui était attendue quelques jours plus tard. Au total ce sont "75 568 noms de juifs déportés de France, dont 11 400 enfants". C'est aussi un lieu de transmission, de pédagogie, il y avait beaucoup de scolaires dans les différents espaces du musée, tellement grand qu'il me reste encore à découvrir. J'y reviendrai.
Je vois sur le site du Mémorial qu'une "Rencontre du Papotin" a été tournée avec Ginette Kolinka ! A ne pas manquer sans aucun doute.

dimanche 29 octobre 2023

Troyes, Cité du Vitrail

 J'aime bien quand mon modeste chemin de vie croise l'histoire familiale, voire la grande Histoire... Cette semaine je suis allée à Troyes, pour l'hommage automnal à ceux de la famille qui ne sont plus. Et comme je le fais souvent, je profite de mes voyages provinciaux pour faire de belles découvertes artistiques, artisanales ou culturelles. Troyes est une ville chère à mon coeur, j'y ai passé toutes mes vacances d'enfant chez mon oncle et ma tante. C'est devenu une ville riche de musées, de lieux magnifiques et remarquablement conservés ou transformés. Ceux qui y vivent trouvent que c'est devenu "trop touristique". Soit. Mais c'est bien agréable à contempler... J'avais décidé de découvrir la Cité du Vitrail, qui vient d'ouvrir, et dont j'avais entendu parler lors de ma visite au Chantier de Notre-Dame, le mois dernier.

Fait remarquable, cette Cité a été installée dans L'Hôtel-Dieu, bâtiment classé Monument Historique. Il s'agit de l'ancien hôpital de Troyes, là même où ma mère est née en 1932, tout comme ses frères et soeur. Et là aussi où sa propre mère est morte, en 1935, de la tuberculose. L'histoire, je vous dis...
Et comme toujours, que de beautés ! Musée moderne, didactique sans ostentation, on s'y promène, on apprend et on admire. On a bien besoin de beauté par les temps qui courent.

dimanche 24 septembre 2023

Journées du Patrimoine 2023 - Notre-Dame de Paris

 Ma deuxième visite des Journées du Patrimoine fut pour la cathédrale Notre-Dame de Paris, aperçue quelques semaines plus tôt. Ce jour-là, tous les corps de métier étaient représentés (et ils sont nombreux), proposaient des démonstrations et parfois des conférences.

Ce fut l'occasion pour moi de discuter avec les charpentiers de mes ancêtres scieurs de long 🙂 , de féliciter toutes ces corporations pour l'immense travail effectué : charpentiers, couvreurs, tailleurs de pierre, maîtres verriers, restaurateurs de peintures etc etc . Tous sont pleinement conscients de l'importance de leur mission, et ce qui revient le plus souvent c'est la fierté et l'honneur de faire partie de cette aventure. Beaucoup m'ont dit aussi qu'ils travaillaient en complémentarité et harmonie avec ceux qui, exerçant le même métier, sont d'habitude en concurrence avec eux. Et j'ai eu l'impression qu'ils en étaient plutôt satisfaits.








Les deux expositions (une en extérieur, autour de la cathédrale, et une en sous-sol, accès sur le parvis) sont visibles pendant le temps des travaux.
Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site "Rebâtir Notre-Dame de Paris" https://rebatirnotredamedeparis.fr/

Vous pouvez également vous procurer les numéros spéciaux consacrés à Notre-Dame par le magazine Connaissance des Arts. Ils sont évidemment passionnants, traitent des travaux aussi bien que de l'histoire de la cathédrale, des nombreux métiers d'artisans qui trouvent là un écho formidable. Et qui balaient s'il en était besoin quelques fausses informations (non la charpente ne va pas "dépeupler" toutes nos forêts françaises, non ce ne sont pas nos impôts qui paient les travaux ...). https://boutique.connaissancedesarts.com/recherche...

lundi 11 septembre 2023

La Piscine de Roubaix

 

Lille et environs






Je ne sais pas s’il existe en France une ville qui a, comme Roubaix,  reconverti autant de  « friches industrielles » et autres bâtiments historiques. Une ville dont souvent on n’a retenu que les périodes de crises et de vaches maigres, mais qui a su conserver la plupart de ces  vaisseaux industriels , souvent à la dérive, pour les intégrer pleinement dans la vie de la cité.  C’est impressionnant !

Je vous en montrerai quelques exemples dans les jours qui viennent, mais aujourd’hui, honneur au plus emblématique et sans doute au plus connu de ces bâtiments : la PISCINE DE ROUBAIX, devenue « Musée d’Art et d’Industrie André Diligent ». Cette magnifique piscine art déco est ouverte en 1932 et fera le bonheur des roubaisiens pendant 50 ans. En 1985, à cause de la fragilité de l’édifice, la piscine est fermée et restera en sommeil jusqu’aux années 2000. Mais les roubaisiens sont tellement attachés à leur piscine qu’il n’a jamais été envisagé de la détruire. Leur engouement pour le musée qu’elle est devenue est le même que pour la « piscine » qu’elle était auparavant. Son succès, bien mérité il me semble, est désormais international.

Pas de chance, lorsque nous y étions le « bassin » (dit aussi « lame d’eau ») se refaisait une beauté. Je n’ai donc pas de photos des reflets des célèbres vitraux, soleil levant ou couchant… Mais j’ai tenté de trouver des reflets partout où je pouvais ! Quelles beautés, partout dans ce bâtiment, dont tout nous rappelle la piscine des origines, en parfaite harmonie avec ce qu’elle abrite aujourd’hui. De grands noms (Raoul Duffy, Van Dongen, Picasso, Pompon…) et de moins connus.

 Et Camille, Camille l’incomprise, Camille la tragique, qui méritait à elle seule mon voyage (même si SON musée, le musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine est nettement plus près de chez moi). La petite Chatelaine bien sûr, doublement présente dans la salle des enfants, l’Implorante, tant de gravité, tant d’émotion…











https://www.roubaix-lapiscine.com/