Impressions parisiennes

Crime de lèse-Monet : je n'étais jamais allée voir les Nymphéas, à l'Orangerie. Enfin si, une fois, il y a... pfiou, au moins 35 ans. C'est-à-dire dans des conditions qui ne les mettaient pas du tout en valeur, à tel point que les visiteurs de l'époque les boudaient. Le Musée de l'Orangerie a fort heureusement de nouveaux atours, depuis quelques années déjà, qui incitent davantage les visiteurs à profiter des chefs d'oeuvre qu'il abrite. Pour ma part, je prévoyais toujours pour un avenir proche la visite de cet incontournable, au prétexte que ces nénuphars-là  n'allaient pas être déménagés de sitôt... Je me suis décidée en programmant une visite au musée jouxtant celui-ci, le Jeu de Paume, visite à Diane Arbus que finalement je n'ai pas faite puisque l'exposition n'avait pas encore débuté :-)) !

Nous avons donc eu tout le temps nécessaire pour nous imprégner de ces différentes atmosphères. Les salles sont vastes et claires, et les conditions d'entrée du public permettent de jouir pleinement de la sérénité des lieux. Et, ô bonheur, L'Orangerie fait partie de ces musées où il est permis de prendre des photos. Voler un petit morceau de Monet... et pouvoir mettre mon nom dessus :-)))

La photo parfois nous joue des tours. Sur celle qui est en haut à droite de ce montage, le personnage a perdu toute réalité, les détails ont disparu, il devient à son tour un élément impressionniste. Quant à la partie centrale, j'y ai vu un auto-portrait du maître. Le voyez-vous aussi ?

Dans la deuxième salle, des élèves studieux s'exercent à reproduire Monet, ce qui, de mon point de vue de cancre du cours de dessin, relève d'un certain courage !

Monet et la petite visiteuse Chinoise ;-)

Le Musée de l'Orangerie, c'est aussi la collection permanente Walter-Guillaume... là pas de photos. Mais des merveilles de tableaux dont l'énumération fait rêver : Monet, Cézanne, Marie Laurencin, Utrillo, Picasso..., et pas moins de 25 Renoir dont celui-ci :

Parmi les différentes versions que Renoir a peintes de ces "Jeunes filles au piano", celle-ci est inachevée, presque une esquisse, pleine de fraîcheur. Une reproduction de ce tableau, probablement découpée d'un calendrier des postes, était accrochée au dessus de mon lit d'enfant. C'est la seule note artistique que j'aie jamais vue dans cet appartement.

J'ai découvert une peinture que je ne connaissais que très peu et très mal, avec l'exposition "L'Espagne entre deux siècles"

Avant et après le musée, une petite idée du "vrai chic parisien" ;-)... avant de terminer par les couleurs de l'automne, au Parc de la Poudrerie et au Canal de l'Ourcq.