Cette fois c'est bien fini. Un peu de tristesse, un peu de nostalgie, avec l'espoir que toute cette humanité demeure, qu'il reste quelque chose de toute cette chaleur humaine partagée....
Mais avant de partir, quelques lueurs d'espoir justement. Jardins des Tuileries, on l'aperçoit de loin, au travers des arbres. Il est encore tôt mais on s'installe tranquillement au plus près, contre les grilles. Les minutes passent, puis une heure, deux heures. Je ne vois pas le temps passer quand j'ai un tel spectacle devant moi : cette vasque immense et étonnante, mais aussi les jardins, quelques canards, une perruche à collier de temps en temps, la pointe dorée de l'Obélisque, un petit morceau du Musée d'Orsay... Et puis les nuages, les merveilleux nuages
Je ne prête pas non plus attention au brouhaha qui peu à peu nous entoure. Ce n'est qu'au moment de partir que je verrai les milliers de personnes qui sont derrière nous.
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